dimanche 29 novembre 2009

DIMANCHE 29 NOVEMBRE

Super weekend celui qu’on vient d’avoir, deux jours de tempête et de la pluie. Donc face au risque de finir trompé et d’avoir un accident à cause du vent, j’ai décidé de rester à la maison pour faire un peu d’home trainer.


L’avantage de ces séances de laboratoire ce qu’on peut se concentrer sur le développement de la qualité physique recherchée, à la fréquence cardiaque désirée et, tout cela, sans des perturbations extérieures.


OK, le paysage n’est pas extraordinaire mais… c’est mieux que rien.

Au passage, j’ai pu enfin tester le biquotidien, une formule dont j’avais lu un article il y a longtemps. J’ai dédié la séance du matin au développement de la force et celle de l’après midi à la vélocité : Les deux composants basiques de la puissance en une seule journée.

Entre les deux séances, il est fortement recommandé de ne rien faire, sauf se reposer, mais je devais ranger la chambre que je venais de peindre hier :-( et pour arranger encore plus les choses, monter quelques étagères achetées chez IKEA.

Bon, si on continue avec nos affaires, voici une photo du « tableau de commandes » avec l’incontournable serviette (souvenir de la dernière Bernard Thevenet). Oui, malgré les 16 °C dans le garage on peut beaucoup suer.


Et maintenant les deux astuces du mois :

La première : L’installation d’un vieux compteur sur la roue arrière. Je préconise son utilisation car, avec la fréquence cardiaque et le développement, on peut quantifier très facilement notre progression tout au long de l’année.



La deuxième : Le supplément pour la roue avant (le support du sapin de Noël). OK pas très orthodoxe mais l’original coute 30 € pour la même fonction… et ça pour un catalan, c’est déterminant… ;-)


En conclusion : Presque deux heures d’entrainement et assez fatigué (même si je ne sais pas si c’est à cause d’IKEA ou du vélo ;-).

Bonne route

mercredi 25 novembre 2009

FEMMES ET CYCLISME

Cette semaine lors de mon déplacement en Usine j’ai acheté un magazine vélo, histoire d’avoir quelque chose à lire pendant la nuit à l’hôtel, car j’avais oublié mon bouquin chez moi.

La revue, CycloSport, n’est pas celle que je lis d’habitude mais il m’arrive de l’acheter une ou deux fois par an (toujours par des questions logistiques, c'est-à-dire, pour tuer le temps pendant un déplacement). Je ne veux pas dire que c’est un mauvais magazine car il y a quelques articles très intéressants dans le domaine de l’entrainement ou la préparation (en sens large), mais comme tout le monde, je dois respecter un budget et je me dois de choisir.

Et quelle surprise quand, en l’ouvrant, je découvre un article sur la question la plus « étonnante » avec laquelle je me suis confronté depuis longtemps (et, en plus, ici en France, pays que je croyais culturellement plus avancé que l’Espagne) :

Comment réagissez-vous si une femme vous double à l’entraînement ou lors d’une course ?

Je vous épargne les réponses des différentes personnes interviewées, six. Politiquement sont très correctes mais, quand on les lit plus attentivement, elles laissent transpirer une arrière pensée un peu « macho » que la majorité parmi nous devons gérer au quotidien. Oui, je dois m’inclure dedans, si ce n’est que par l’éducation que j’ai reçu : école catholique unisexe jusqu’au Terminal et, après, dans l’école d’ingénieurs, on ne pouvait pas dire qu’il y avait beaucoup des filles (autrement dit… celui qui n’a pas péché, qui jette la première pierre…).

En effet, malgré les lois contre la discrimination positive qui fleurissent à droite et gauche, culturellement, nous sommes toujours très loin de parvenir à l’égalité dont on parle dans la Constitution Française. Et la situation est encore pire dès qu’on parle du sport en général, et du cyclisme en particulier. Il faut se rappeler qu’il n’y a pas longtemps, quelques champions cyclistes Français (je ne ferrai pas de délation) déclaraient que le cyclisme était un sport d’hommes où les femmes n’avaient rien à y faire !!!.

Cependant, en tant que membre actif du groupe Cotesua (à temps partiel, je vous l’accorde) je me suis senti très fortuné et presque en avance avec mon temps (j’oserais dire) car parmi les participants à nos sorties, nous comptons avec la présence de trois femmes (OK… une minorité, mais toujours plus qu’avec le groupe Babou où nous en avons zéro pointé).

C’est pour ça que je ne conseille pas de sortir avec nous à tous ceux qui se sentiront dérangés par la question en litige, car ils risquent de passer un sale moment sur leur vélo. Par exemple, essayons d’imaginer à quoi pourrait ressembler cette sortie, (histoire de me faire plaisir) :

Départ sr la route de Castellet, les premiers kilomètres au calme pour échauffer, jusqu’à que Débora (l’actuelle championne d’Espagne de contre la montre individuelle) décide de faire un peu de fractionné. Ici, notre personnage, blessé à l’orgueil passe à l’offensive malgré des signaux d’alerte à cause de l’effort consenti.



Quelques kilomètres plus tard, le rythme du peloton s’accélère et plusieurs groupes de différents niveaux sont constitués spontanément, dont un où on peu trouver notre protagoniste de la journée et Katja (des milliers de kilomètres par an à allure cyclosportive). En ce moment, elle décide de passer à l’avant et commence à marquer le rythme et, pendant que la majorité se contentent de tenir sa roue, on la connait bien, notre « super-macho » ne peut pas s’empêcher de passer aussi à l’avant malgré la fatigue cumulée. Conséquence : Il se met, encore, dans le rouge.


Arrêt pour le petit-déjeuner, et de retour, l’habituelle bagarre au pied des Colinas (après Vilafranca), où notre « vedette » fini par payer tous ses efforts pour calmer son ego et explose en mil morceaux (fringale anthologique). Et pour mieux arranger les choses, il voit comme Nuria (cinquième au ranking CIMA dont première femme avec 299 cols escaladés) que, jusqu’à maintenant était restée cachée, lui double tranquillement à son rythme (c’est logique, pour elle, 80 km ce n’est qu’un apéritif).


Franchement, je ne voudrais pas être dans sa peau en rentrant à la maison, surtout, à cause des séquelles psychologiques. En fin de comptes, tout le monde a eu une fringale…

Donc, vous êtes prévenus, si vous avez un problème quand vous êtes doublés par une femme, ne venez jamais sortir avec le groupe Cotesua, car nous avons la chance de compter parmi nous avec trois filles qui représentent (à elles toutes seules) presque tous les styles de cyclisme: la compétition (de haut niveau), le cyclosport et le cyclotourisme (VTT y/c).

Autrement… je suis en train de réfléchir à des suggestions pour des futurs articles de notre magazine « favori »:

Comment réagissez-vous si un « gros » vous double à l’entraînement ou lors d’une course ? ou… Comment réagissez-vous si un « noir » vous double à l’entraînement ou lors d’une course ?... ou pour quoi pas ? Comment réagissez-vous si un « vieux » vous double à l’entraînement ou lors d’une course ? ;-)

Bonne Route

NOTE : Photos par gentillesse de Manolo TUSINO

dimanche 22 novembre 2009

DIMANCHE 22 NOVEMBRE

Les prévisions météo étaient très pessimistes (rafales de vent très fort et pluie) mais, finalement, les absents ont eu tort… En effet, vent on a eu, quoique moins fort que prévu (entre 30 et 40 km, comme même) mais mis à part ça, des températures plutôt clémentes (14°C) et du soleil. La conséquence : On avait presque chaud.

Mais commençons par le début : Pour quoi on s’appelle le groupe BABOU ? Tout simplement parce que notre lieu de RDV est sur la D445 à l’entrée du magasin BABOU… Rien d’original car le groupe Cotesua part du rond point de la Cotesua et le groupe Companys du… bar Génil !!!???


Petit à petit les gens commencent à arriver (les plus âgés d’abord) normal ils n’arrivent pas à dormir… ;-)


OK... La photo est un peu floue, sans doute l’émotion de ma première journée de reporter.

Voici Patrick qui plus tard serait le protagoniste d’une des anecdotes de la journée


Et c’est parti… Sur la D445, comme d’habitude, au moment où on a été rattrapés par un autre groupe (Villeneuve le Roi, je crois…) ce qui a fait que, dès le début, on a accéléré pour profiter et se protéger du vent.


Traversant St. Vrain déjà tous seuls et avec une allure beaucoup plus calme…


Sortant de Bouray sur Juine, allure toujours modérée…


Patrice m’a demandé de lui faire une photo…


Au regard du résultat il va me falloir une deuxième opportunité… ;-)

Pause pipi et/ou casse-croûte. Ici on n’arrête pas au restaurant comme en Espagne… :-(


Et tout de suite : Première crevaison de la journée… et là, Patrick nous a montré ses « talents » avec les cartouches de CO2… la Planète s’en souviendra… heureusement que Patrice l’a prêté sa pompe et on a pu continuer… ;-)


En attendant, détail du vélo de Bernard… à l’origine un Specialized :


Jean Claude est rentrée de Dordogne pour quelques jours. On a profité pour parler des objectifs de la prochaine saison : Megève – Mont Blanc, Etape du Tour, …


Ici, avec le vent dans le dos… Marc prend les choses en main, une fois de plus. Il faut dire qu’aujourd’hui il devait se faire pardonner à cause de la route, pleine de boue, qu’il nous a fait prendre à la sortie de Mesnil Racoin… vélo à laver, une fois de plus… :-(


Cette photo est pour mes collègues à Vilanova qui lissent la version espagnole du blog car, là bas, un garde-boue… on ne connaît pas…;-)


Deuxième crevaison de la journée… Cette fois c’est Patrice… heureusement il n’avait pas des cartouches donc on a économisé du temps… ;-)


En attendant, voici mon vélo d’hiver. Le VITUS dont je rêvais quand j’étais ado… Merci Celestino…


Conclusion : 3h22 de vélo pour faire 85 km à 25,4 km/h de moyenne et 465 m de dénivelé. Fréquence cardiaque : 144 pulsations, au dessus de mon objectif. Il suffit de dire que tu ne veux pas faire monter ta fréquence cardiaque pour que tout le monde accélère… Voir l’exemple sur la montée de Mennecy…


… la meute s’échappe. Bon, soyons justes… Ils ont attendu au rond point.

Bonne route

mardi 17 novembre 2009

DIMANCHE 15 NOVEMBRE

Ironie de la vie, le blog qui est destiné à être un point de rencontre entre trois groupes vélo commence avec une sortie en solitaire.

Quand ce dimanche, vers 7h30, le réveil a sonné et j’ai découvert qu’il pleuvait, je n’ai pas hésité un seul instant pour retourner au lit et, une fois n’est pas coutume, très content de ma chance !?... Quatre jours « non stop » de bricolage intensif à la maison entament la morale de n’importe qui (à l’exception de ma femme ;-).

Quinze minutes plus tard, la pluie était arrêtée mais… j’étais tellement bien au lit que j’ai décidé d’y rester jusqu’à 8h30. Finalement, au regard du déroulement de ma première journée comme « blogger », ce n’était pas si mal…

Donc, vers 9h30 du matin, j’enfourche ma veille VITUS avec un double objectif :
- Séance musculation sur le vélo. Fréquence cardiaque <75%>
- Réaliser mon premier reportage pour le blog.
Premier problème : Où mettre le téléphone portable pour qu’il soit facilement accessible ?
- Dans un premier temps, dans une sacoche au guidon mais… dès que tu sors le portable, la sacoche devient une « manche à air » et la vitesse moyenne descend d’au moins deux km/h :-(
- Finalement, j’ai décidé de le mettre sous ma veste (à l’avant) et sans sacoche. Plus rapide à sortir que Lucky Luke.
Première photo valide, sur la route de St. Vrain, pour montrer à mes colegues espagnols une des premières choses qui m’ont surpris de la France. Les côtés des routes ne sont pas goudronnés, donc on ne peut pas rouler au-dessus comme Espagne.


OK, le ciel était couvert, mais cela n’explique pas le couleur gris de la photo… En arrivant chez moi et regardant la photo sur l’ordinateur, j’ai compris la raison de la petite lettre ‘N’ sur le coin de l’écran de mon portable…
Eglise d’Itteville, après m’avoir arrêté car ce satané machin était complètement déréglé. Le résultat de mon incompétence (je n’ai jamais pris une photo en deux ans avec…) et des gans longs qui font appuyer sur trois touches à la fois….


J’ai oublié vous dire qu’un ingénieur, ne lit jamais la notice d’instructions jusqu’à avoir essayé (et échoué) au moins pendant deux heures… Déformation professionnel ;-)
Sur la route de Boinveau. Vent dans la gaule d’environ 40 km/h (depuis le départ).


Gros plan sur « l’artiste » en pleine concentration. Entre les photos et le fractionné en force j’étais un peu stressé…

Faux plat à la sortie de Boinveau. En force et à très faible cadence.



Quelques fois, quand je regarde l’état des routes, mais surtout le paysage qu’on voit sur la droite j’ai du mal à croire qu’on est à km de Paris.
Villeneuve s/ Auvers : J’imagine que c’était une ancienne ferme en pierre de molière (très typique par ici). Dans un futur proche je ferrai un article pour expliquer à mes amis espagnols…

Super belle vue avec les couleurs de l’automne en descendant vers Arpajon et, enfin, avec le vent dans le dos.


En conclusion : Sortie de 65 km (plus de la moitié avec le vent de face), 450 m de dénivelé positif, une incroyable vitesse moyenne de 23,8 km/h et 133 battements. Ce n’est pas rare qu’à la fin on voie les choses un peu floues.

Bonne route


dimanche 15 novembre 2009

LETTRE D’INTENTIONS DU BLOG

Ce blog a pour objectif principal de commenter, de la façon la plus amusante possible, mes sorties vélo et tout ce qui concerne à cette passion qui est le cyclisme, dans le sens large du terme, car je pratique aussi bien le VTT que la route.

J’avais l’idée dans la tête depuis un moment, ainsi que, suite à une période de réflexion sur le contenu et quelques encouragements, je me suis décidé à démarrer une période d’essai, d’environ trois mois, pour voir si j’arrive à gérer en plus du boulot et la famille, le vélo, la prise de photos, la rédaction des articles et, au passage, intéresser quelqu’un.

Donc si vous avez un peu de patiente, vous pourrez suivre mes sorties ici dans l’Essonne, avec le groupe Babou, ou à Vilanova i la Geltrù, en Espagne, avec les groupes Companys (VTT) et Cotesua. Vous aurez aussi une vision subjective (bien évidemment) des quelques cyclosportives aux quelles j’y compte participer et les mil et une anecdotes du jour à jour d’un cyclo passionné comme je suis.

Mais comme il n’y a que le vélo dans la vie et pour essayer de créer un lien (au moins virtuel) entre les groupes de vélo espagnols et français je compte faire la diffusion dans les deux langues, ce que veut dire, deux environnements indépendants (vous pourrez trouver les liens pour l’une ou l’autre langue dans les blogs attachés).

Le contenu des deux blogs sera sensiblement le même mais, quelques fois, j’essayerai d’approfondir un peu plus dans quelques aspects culturels (à mon niveau) pour vous montrer les principales différences de la pratique de notre sport et ses à côtés dans les deux pays : L’Espagne et la France.

Pour finir, je voudrais juste vous prévenir que, dans un premier temps, j’ai décidé de supprimer les commentaires (histoire de maîtriser un peu mon sujet), mais vous pouvez me faire arriver vos opinions à travers de mon adresse mail.

NOTA : Etant d’origine Espagnol et n’habitant en France que depuis dix ans, vous saurez pardonner mes fautes d’orthographe et grammaticales. ;-)