BILAN 2009 / PERSPECTIVES 2010

Avec la sortie d’aujourd’hui, d’environ 40 km a rythme très tranquille, on ferme l’année 2009 et, commet tous les ans, pour ces dates, c’est le moment de faire le bilan et, au même temps, figer les premiers objectifs pour la nouvelle année. Le fait de suivre mes sorties avec un carnet d’entrainement facilite beaucoup les choses quand il faut revenir en arrière :

Pour commencer, pendant l’année 2009, j’ai battu mon record d’heures et kilomètres sur le vélo: Un peu plus de 9 300 km (si on tient compte du VTT et l’Home Trainer).

L’année débutât avec beaucoup de froid. Pendant les deux premières sorties, nous avions des températures entre -8 et -12°C (à mon avis, la limite de ce que le cors humain peut supporter sur un vélo) et malgré cela, nous sommes restés plus de trois heures dehors… « Quand on aime on ne compte pas »

Au même temps, j’ai fait mes premiers essais sur un home trainer (acheté d’occasion sur e-bay). Au début, je me suis concentré au développement de la force, mais plus tard, j’ai diversifié mes sujets d’entrainement.

Et puisque nous parlons d’entrainement, cette année (comme toujours) il a été un peu aléatoire, c’est à dire, aucune planification : En fonction de ma disponibilité, l’humeur et/ou les sensations du jour, le dernier article lu dans un magazine (en contradiction avec l’avant dernier) et la session « à fond la caisse » des dimanches (les samedis quand je suis en Espagne). Enfin, tout ce qu’on ne devrait pas faire et que toujours on finit par faire… au moins en ce qui me concerne.

Bon, ce n’était pas si mal car j’ai réussi à faire trois cyclos. Parmi elles, la Bernard Thevenet (pour la première fois de ma vie) dans une belle région du sud de la Bourgogne (Le Charolais). Les autres, vous les connaissez déjà :

- Time – Megève – Mt Blanc : Où j’ai vécu l’aventure de ma vie.
- La Marmotte : J’ai égalisé le temps de l’année 2008 (10h27) quand j’étais en vacances. Bon, cette fois, j’ai souffert un peu plus à l’Alpe où j’ai dû m’arrêter plusieurs fois à cause de la chaleur. Heureusement vers la moitié de la montée il commençât à pleuvoir et j’ai pu me rattraper.

Comme vous pouvez le constater dans le graphique, je n’ai pas beaucoup roulé pendant les mois de juin (pour préparer et me recuperer de la Time) et, surtout, en juillet car juste après la Marmotte (dernier objectif de la saison), je me suis accordé des petits vacances pour partir en Bretagne avec la famille.

De retour en Espagne pendant le mois d’août, j’ai retrouvé la « routine » et fait pas mal de sorties mais sans le stress de la préparation (quelques unes, en VTT, avec mon fils et mon neveu auxquels j’ai réussi arracher du côté de leurs consoles).

Et en septembre, de retour ne France, mon fils et moi, avons effectué quelques randos VTT où il a débuté avec ses pédales automatiques… ;-)

Octobre, le mois de repos, je n’ai sorti que les dimanches mais… comme toujours, « à fond la caisse » pour vérifier que les pulsations max sont toujours là… ;-)

Novembre, l’événement de l’année : Le début du blog que vous êtes en train de lire… C’est Manolo TUSINU qui m’a encouragé… Une aventure passionnante mais que je ne sais pas si je pourrai faire vivre car elle demande beaucoup de temps.

Et pour finir l’année, pendant les mois de novembre et décembre une nouvelle époque s’ouvre face à moi : L’entrainement planifié. Mes premiers pas suivant une planification … :-O

Comme tous les ans 2010 débute comme une feuille en blanc. Plein d’espoir, mais vide, tout est toujours possible…



Mes intentions (cyclistes) pour cette année qui commence :
- Continuer à suivre un entrainement planifié : Cela veut dire que pendant les deux premiers mois de l’année, je ne pourrai pas suivre le groupe car, avec un rythme si bas, je risque de rester derrière. Pour l’instant je me dis que… « Si on fait toujours pareil, on obtiendra toujours les mêmes résultats » (A. Einstein)… mais si, début juillet, ça ne marche pas, promis je brule le bouquin qu’on vient de m’offrir pour Noël… ;-)
- Changer de portable, car il a presque trois ans déjà (presque un siècle dans le monde de l’électronique). Quand ça sera fait, vous pourrez voir quelques images dans le blog… cependant, je préfère vous prévenir dès maintenant, la photo, même si j’aime, ce n’est pas mon truc… ;-)

En ce qui concerne les cyclos auxquelles je compte y participer :
- Time – Megeve – Mont Blanc (6 juin) : J’ai me suis promis d’y participer tous les ans, mais, en ce moment, je suis en train de réfléchir à lui « poser un lapin » avec la « Trois Ballons » qui s’organise tous les deux ans. Pour l’instant, je n’ai rien décidé…
- (La Marmotte) (4 juillet) : Je l’ai mis entre parenthèses car je m’étais dit de ne jamais y participer mais… mes collègues de Vilanova sont en train de franchir le pas pour la première fois et…

- L’Etape du Tour (18 juillet): L’OBJECTIF de la saison… Cette année avec l’arrivée au Tourmalet elle est presque si dure que la Marmotte. Par ailleurs, ce sera le premier Tourmalet de ma vie… bon, si j’arrive à m’inscrire…


Bon, c’est tout pour aujourd’hui, surement beaucoup de choses viendront s’ajouter ou, peut être, perturber ces premières intentions mais ça nous l’aborderons plus tard.

Pour l’instant, une seule chose me reste, vous souhaiter en TRES JOYEUX ANNEE 2010 pour profiter, avec beaucoup de santé, de votre passion favorite et découvrir des nouveaux horizons…

Bonne Route

ICI PERSONNE N’ENTRAINE…

Aujourd’hui mercredi, au coin de rue en bas de chez moi, deux cyclistes qui roulaient vers le rond point de la Cotesua, m’ont salué. C’était Alberto et son ami Manolo (il ne sort pas très souvent avec nous car son sport c’est le foot).

Donc, en moins de 30 m de parcours, tous mes plans pour faire une sortie tranquille, au 70% de la fréquence cardiaque, sont tombés par terre. Et, en arrivant au rond point, je trouve Pedrito, Angel Mtnez et Gregorio.

Ils avaient prévu de rouler tranquillement par la route N340 (sur la côte) jusqu’à l’arc de Barà, puis faire demi-tour et à la maison. Bon pour eux, les pointures du groupe, a été une sortie tranquille car pour moi, en certains moments, c’était plutôt du rythme. Et je ne parle pas de Manolo qui n’est pas habitué à ça et que sur la fin a dû lever le pied.

L’arc de Barà, forme partie des vestiges du site romain Tarraco, patrimoine de l’UNESCO. Il a été construit, (l’année 13 a. C.), sur l’ancien parcours de la Via Augusta (plus ou moins l’actuel tracée de la N340) pendant l’empire d’Augusto. Il était le testament de Lucio Licinio Sura et sa fonction était de tracer la frontière entre deux tribus : les ilérgetes et les cosetanos.

Sur quelques ronds points, à la proximité de l’arc, on trouve ces statues mais, sur le vélo, je n’ai pas pu vérifier si ce sont des authentiques ou des simples reproductions.

Photo du groupe...

Et Pedrito, un des leaders...

Conclusion: Sortie de 1h53 pour parcourir 55 km avec 290 m de dénivelée positive. Moyenne plus qu’acceptable: 29,0 km/h. (on roulait doucement… ;-)

Et à l’arrivée à Vilanova, comme toujours, on a pris une bière pour nous décontracter…

Bonne Route

ST PERE MOLANTA, MOJA, TORRELLETES

Aujourd’hui, journée mi ensoleillé avec des températures assez hautes pour la saison (entre 14 et 18 °C), donc j’ai profité pour faire une route, en partie inédite pour moi :

Je suis parti vers Olivella pour monter les « Colines » (presque 4 km au 5% de dénivelée), puis j’ai continué vers St. Père Molanta et, (au lieu de rentrer par la route de Vilafranca vers St. Père de Ribes, comme d’habitude), je suis allé vers Moja (petit village viticole) puis Torrelletes, Castellet et la route du barrage.

Journée très claire malgré quelques nuages :

Belle vue de la montagne de Montserrat à l’approche de Moja.

Montserrat est une montagne mythique ici en Catalogne (visite obligé si vous venez dans la région) avec un Monastir qui datait du XI siècle, détruit par Napoléon (on ne va pas polemiquer ;-) et reconstruit à la fin du XIX et début du XX siècle. Mis à part le côté religieux du lieu, il y a de quoi remplir une belle journée avec de la rando, escalade, le carrilet, le funiculaire et, si vous voulez, la visite du Monastir.


Bon, mon objectif c’était de rouler doucement (au 70% de la freq. cardiaque) avec quelques portions proches du seuil (notamment les montées) et quelques sprints courts (lesquels j’ai laissé pour la fin déjà sur la route du barrage) pour éviter l’effet « diesel ».

Je vous avais aussi promis une meilleure photo de Castellet (siècle X) et de la vue du barrage depuis son pied :


Conclusion : Sortie de 2h35 pour parcourir 60 km avec 585 m de dénivelée positive. Moyenne très basse: 23,3 km/h. J’espère que cela va finir pour payer parce que je peux vous dire que rouler à cette allure est un peu monotone…

Et demain, s’il ne pleut pas, encore plus…

Bonne Route.

COSTAS DE GARRAF

En fin un jour ensoleillé pour profiter à vélo.

Aujourd’hui, je me suis levé avec la tête à l’envers après une nuit agitée au lit (surement avec encore un peu de fièvre). Mais les cachets que j’ai pris hier ont montré son efficacité et ce matin vers 10h00, après un petit déjeuner très léger, j’étais sur mon vélo pour faire la sortie que j’avais planifiée : Les côtes du Garraf (allée + retour).

Heureusement que la Police Locale ne fait pas des contrôles anti-doping … ;-)

Pour ne pas surcharger la machine et, au même temps, suivre les conseils de Chema Arguedas (l’auteur du bouquin que j’ai eu pour Noël) j’ai mis un rythme très tranquille (entre 65 et 75% de la fréquence cardiaque). Cependant, pour boucler le cycle d’entrainement que je suis en train de suivre depuis deux mois, j’ai fait quelques montées proche du seuil.

Car on ne le dirait pas, mais la route des côtes est très vallonnée (500 m de dénivelée en seulement 45 km). Regardez les photos…

La journée était fantastique et la route, comme c’est l’habituel pendant les jours fériés, avec un très faible trafic. Seulement des cyclistes dans les deux sens (comme si c’était la vallée Chevrause).

En plus, comme vous pouvez le voir, les vues sont imprenables sur tout le parcours…

Ici arrivant sur Castelldefels…


Ou ici sur le retour, à l’approche de Sitges…

Conclusion: Sortie de 2h03 pour parcourir 45 km avec 500 m de dénivelée positive. Moyenne très basse: 22,2 km/h, mais hier, dans mon état, j’aurais signé sans hésiter…

Finalement, je ne sais pas si je me suis guéri du rhume ou que, avec la sortie, j’ai neutralisé le syndrome d’abstinence (dû au manque d’endorphines) mais le fait est que je vais beaucoup mieux et… demain plus encore… ;-)

Bonne Route.

MALADE

Aujourd’hui samedi, je suis resté à la maison. Temps gris et quelques goutes de pluie, comme prévu, mais j’imagine que ce n’était pas suffisant pour faire rester à la maison quelques copains. Moi, je serais aussi sorti, mais le problème est que j’avais de la fièvre.

En effet, la pluie de mercredi a fini par payer. Normalement, je ne crois pas que je serais tombé malade mais, ces jours, le foie est surchargé avec tous les repas des Fêtes, donc pas de ressources pour traiter les autres « problèmes ».

Conclusion : Cloué au lit jusqu’à 14h00, maintenant je vais un peu mieux. Demain, si tout va bien, j’essayerai une sortie tranquille sur route (avec la pluie, les chemins sont trempés et, en plus, en BTT on ne peut pas trop contrôler l’effort). Mon objectif sera de parcourir une de mes routes favorites : Las cuestas de Garraf (allée + retour, car je ne veux pas abuser en escaladant jusqu’à Begues).

Bonne Route.

JOYEUX NOEL

Seulement pour vous souhaiter un Joyeux Noël à tous. Et que le Père Noël vous apporte des nouveaux compagnons de route pour partager des bons moments ensemble, des nouvelles cyclos à découvrir et des expériences en vélo pour raconter entre amis.

Bonne Route

ROULER SOUS LA PLUIE

Aujourd’hui mercredi, après deux jours de flotte, je suis parti faire un de mes sorties « fétiche » ici en Espagne. Les prévisions météo n’annonçaient la pluie qu’en début de l’après midi. Donc malgré les nuages, j’ai sorti confiant que je serais rentré avant le début des averses.

Mais il semblerait que Mr. Murphy est aussi de vacances ici en Espagne car je suis rentré complètement trempé. En effet, il a commencé à pleuvoir quand j’étais à deux km du sommet des Ventosas (un des points des plus loin du circuit).

Il faut le faire… venir ici en Espagne à la recherche du soleil et tomber pendant la semaine la plus humide de l’année :-(

Enfin, je suis parti vers Castellet à travers de la route du barrage du Foix. Cette route qui part de Vilanova joint, très vite, l’intérieur des terres suivant le cours de la rivière Foix (en fait, maintenant, ce n’est qu’une rivière quand il pleut ou on ouvre le barrage).

Très vite on est au milieu des montagnes de l’intérieur et des vignobles car on est dans les terres du « cava » (le champagne espagnol).


La route, jusqu’à Castellet est plutôt montant (Vilanova est sur le bord de la mer). Une succession de toboggans qui ne laissent pas le temps pour se reposer (au moins dans cette direction).


Ici après cette épingle on rejoint le barrage. Pour trouver, quelques km plus tard de vues imprenables du lac avec Castellet (un petit village avec son château


OK… encore une fois, ma super-photo ne reflète pas la beauté du coin. La semaine prochaine, j’essayerai avec un vrai appareil…


La Giralda de l’Arboç, construit entre 1898 et 1906 par Joan Roquer i Marí, on y trouve la reproduction de la tour de la Giralda (Sevilla), du « Pati dels LLeons » et Saló d'Ambaixadors de l'Alhambra (Granada).

Dit la légende qu’un « indian » (on appelait « indians » à tous ceux qui étaient partis en Amérique pour faire fortune), Joan Roquer, s’est marié avec une fille originaire de Sevilla qui était nostalgique de sa terre. Joan construit cette reproduction de l’art Al Andalus pour la consoler. Et à partir de ce jour elle fut heureuse…

Pour ceux qui veulent voir d’autres photos et/ou connaitre un peu plus, clic sur le lien suivant :

http://www.lagiraldadelarboc.com/index.html

Quelques km plus tard on arrive à St Jaume dels Domenys, au pied des Ventosas (8 km au 5%). C’est un vrai col de moyenne montagne qui permet de s’entrainer pour la vraie montagne à l’été. Il y a tous les ingrédients réunis, des épingles, des belles vues (avec la mer Méditerranée au fond) et, tout cela, avec une route en très bon état et peu transitée.

Le seul bémol : Il y a quelques mois seulement, un incendie à brûlé la fôret sur les trois premiers km d’ascension. Dommage…

Comme j’ai déjà dit, à deux km du sommet j’ai eu les premiers goutes de pluie, donc j’ai continué jusqu’à couronner et, tout de suite, j’ai fait demi-tour.

Finalement, ce n’était pas si mal que ça, car j’avais prévu une sortie pour améliorer mon rythme et là… je peux vous dire que sur la rentrée j’ai excellé : 32 km/h en moyenne malgré avoir été très prudent sur la descente des Ventosas et à chaque rond point.

Conclusion: Sortie de 2h25 (dont une heure sous la flotte) pour parcourir 60 km avec 770 m de dénivelée positive. Moyenne globale pas extraordinaire: 25,0 km/h, car je me suis réservé pour la montée du col.

Bon, malgré la pluie, c’est toujours un privilège de pouvoir grimper un col (même si ce n’est que la moyenne montagne) au mois de décembre. Il n’y a pas beaucoup de régions en Espagne (encore moins en Europe) qui peuvent dire la même chose.

Bonne Route.

DIMANCHE 20 DECEMBRE

Aujourd’hui dimanche, la traditionnelle sortie de BTT avec le groupe Companys. Le point de RDV, comme toutes les semaines, le bar Génil à Vilanova i la Geltrù. Ici, pendant que quelques sont en train de planifier le parcours (sous le froid : 1°C), les autres se réchauffent prenant un café ou… Qui sait quoi !

Lui c’est Paco « el Largo ». Son surnom vient du fait de sa taille mais ce qui frappe le plus chez lui ce sont ses jambes (on dirait une cigogne sur un vélo ;-). Copains depuis longtemps (plus de 20 ans), je finis toujours par regretter le jour où je l’ai initié à ce sport ;-). Avec lui, les sorties sont toujours avec le couteau entre les dents jusqu’à qu’un des deux fini par craquer… mais on s’amuse bien.

Celui qui se cache derrière son masque, c’est Jordi, un « monstre » que Paco a dû créer pour donner un peu de piquant à ses sorties après mon départ pour la France. Et je peux vous dire que, maintenant, l’élève est presque pire que son maitre…

Iñaki, qui a joint le groupe après mon départ mais qui a un très bon niveau aussi et ne perd non plus une occasion pour semer la bagarre.

Toni, un autre des “anciens” du groupe. Il marche aussi très bien et aime bien la tuerie en vélo. Notre chance: Il doit toujours rentrer à mi parcours pour arriver tôt à la maison.

Départ à rythme tranquille vers le Montgros. Je roule au milieu des « barriguais » (littéralement les « ventres contents », une partie du groupe pour lesquels, depuis quelques années, la sortie en BTT n’est qu’une excuse pour passer la matinée au bar. Ca n’a pas été toujours le cas car parmi eux il y a quelques uns qui ont marché très bien par le passé, même fait de la compétition).

Quand tu es à l’arrière, tu as le temps de faire des photos (j’en aurais plus si ce n’était à cause de mon eternel problème avec les gans) et parler un peu avec les collègues.

Après plusieurs essais, celle-ci est la seule photo que j’ai pu faire à Paco « el Samba » (son surnom vient du fait qu’il est né au Brésil) un des « parrains » des « barriguais » mais avec une habilité dans les montées et descentes techniques inégalable (j’ai beaucoup appris suivant ça roue).

Au pied du Montgros, Jordi, Paco et moi sommes partis vers le Garraf (un Parc Naturel que nous avons entre Sitges et Vilanova. Nous sommes arrivés à travers de « Valles Altos ». En fait, il n’y avait une montée plus difficile que celle-là, sinon mes collègues l’auraient trouvée pour me la montrer… :-(

Jordi en train d’arriver au sommet…


Et Paco, il fait le signe de la victoire malgré qu’il soit rentré derrière moi…

Ne voyez pas un arrière pensé dans mon sourire au coin des lèvres. Jamais je n’aurais osé me moquer de Paco à cause de sa défaite… ;-)

Le fait est qu’à partir d’ici, ils ont décidé d’appliquer le plan B, c'est-à-dire des « trialeras » (des sentiers en montée ou en descente très raides et très techniques, parfois très difficiles à passer sur le vélo) tout au long du parcours pour éviter que je passe en tête… :-(

Bon soyons justes, pour pas avoir de la mauvaise conscience, le niveau technique qu’ils ont choisi d’appliquer aujourd’hui c’était abordable.

Comprenez-vous maintenant pour quoi on s’appelle « Companys » (copains en catalan) ?

Nous étions tellement bien au Parc du Garraf que nous n’avons pas vu passer le temps et nous sommes arrivés en retard pour voir la dernière course vélo de la saison. Et à la sortie de St. Père de Ribes nous avons été rattrapés par la tête de la course.


Celui qui est en tête c’est Victor ITURAT (du groupe Cotesua). Finalement, il a fini deuxième après avoir été en tête pendant presque toute la course ramenant en fauteuil celui qui l’a gagné sur la ligne d’arrivée.

Peu après nous nous sommes séparés jusqu’à le prochain dimanche et je suis allé rejoindre les autres membres du groupe Cotesua qui étaient rassemblés au sommet de la seule montée du circuit.

Il faut souligner que plusieurs membres du groupe Cotesua y ont participé à la course. Les mieux classés : Victor, deuxième, et Alberto, quatrième (il était mort à l’arrivée). Si vous voulez voir quelques photos de la course, cliquez sur le blog de Manolo TUSINU (en espagnol).


Ici sur la ligne d’arrivée avec Alex et une couple (en noir) qui sont venus en vélo de très loin pour voir la course.

Un peu plus tard, Alex, Manolo et moi sommes rentrés à Vilanova à travers des chemins (rythme pépère).


Nous sommes passés face à cette belle maison (au milieu des champs) qui, selon Alex, a été construite par un dentiste (on voit que la torture rapporte gros… ;-) et qui, maintenant, a été reconvertie en gîte.

Conclusion: Sortie de 4h00 (sur le vélo) pour parcourir 56 km avec 875 m de dénivelée positive et une moyenne de 14,2 km/h, pas mal pour une sortie BTT.

Bonne Route.

SORTIE DE NOEL

Bonjour à tous dès l’Espagne…

Oui, finalement on a réussi et nous avons croisé la France, malgré la neige. Et croyez moi, ça n’a pas été facile, surtout pour traverser la Bourgogne.

Hier samedi, avec la fatigue des plus de 1 100 km d’autoroute, la première sortie vélo. Heureusement, mes collègues avaient prévu une sortie cool et, au même temps, un des événements des plus attendus de la fin de la saison : La sortie de Noël.

Premiers rencontres ... Lui c’est Alex, l’auteur du blog "Globeromaniac’s" (vous avec le link, à droite sur la liste des blogs).

Comme vous pouvez le voir, ici il faisait aussi froid (-1°C sur le bord de la mer, jusqu’à -3°C dans l’intérieur des terres) mais ça n’a pas empêché une présence massive (presque 40 cyclistes) et, comme tous les ans, une ambiance très festive:

En plus, nous avons compté avec la présence d’un invité très spécial qui, malgré une fin de mois avec un emploi du temps très chargé, a trouvé un moment pour pratiquer son sport favori :

Regardez de près le cadre de son vélo, plusieurs des meilleures marques lui ont déjà contacté pour en avoir droit au brevet ;-)

Nous sommes partis vers La Munia et, pour une fois, le rythme était vraiment tranquille.

A La Munia, arrêt pour le petit déjeuner. Au parking vélo il y avait vraiment de quoi trouver son bonneur.

Et puis à table, car ici on mange comme il faut, pas des trucs énergétiques sur le vélo pendant que quelques uns font la « pause pipi ».

Le temps d’autres rencontres…
Cette fois c’est Luwdig (un copain allemand qui maintenant habite et travaille ici en Espagne).

Le temps aussi de pratiquer d’autres sports que le vélo… dans le pays du foot ;-)


Après un peu plus d’une heure de pause pour manger un sandwich avec une bonne boisson et un café (le tout pour 8,5 €), nous sommes rentrés empruntant la route du « Pantano » (je vous en reparlerai la semaine prochaine…), cette fois à très bon rythme. Je n’ai même pas essayé de rester avec le groupe de tête, car vous le savez déjà, je veux aller cool pendant ces premières semaines de la saison…

Finalement, je suis resté en chausse patates entre le groupe de tête et ceux qui sont restés à l’arrière. Conséquence : Presque dix km en solitaire sous un timide soleil d’hiver (11°C vers midi).

En arrivant à Vilanova, encore une autre tradition espagnole : La bière ou plutôt « clara » (une sorte de panaché fait maison) pour clôturer toujours dans la bonne ambiance (comme vous pouvez le voir) :

Ici Pedrito (un des leaders du groupe) et Manolo TUSINU (l'auteur de presque la moitié des blogs de la région).

Et ici, les trois "Manolos" du groupe...

Conclusion: Sortie de 2h17 (sur le vélo) pour parcourir 58 km avec 490 m de dénivelée positive et une moyenne pas terrible 25,3 km/h mais… ce n’est pas toujours Noël.

Bonne Route

PD : Aujourd’hui, c’était facile pour les photos. J’ai juste emprunté celles que Manolo TUSINU à mis sur le blog du groupe COTESUA. Si vous voulez voir le reste du reportage, cliquez sur le lien du blog (sur la droite).