lundi 28 juin 2010

L'ARDECHOISE (by Florian)

Super reportage de Florian sur l'Ardechoise avec l'équipe d'Orgerus (que je vais rejoindre, pour la première fois, sur l'Etape du Tour).

Profil de la première journée: 90 km avec 1 570 m de dénivelée.
Les 90 km sous la flotte...
Deuxième jour: 222 km avec 3 710 m...
Le groupe, juste avant la sortie...
Sur la première montée, avant la pluie...
En plein boulot... ;-)
Troisième jour: 150 km 2 725 m
Quelques paysages de l'Ardeche...
Vallon-Pont d’Arc
La vallée de l’Ardèche, dans la brume matinale
Paysage typique des Gorges de l’Ardèche (ici : Balazuc).

Un peu sur l'ambiance de fête...
A chaque village il y a quelque chose...
Le seul incident de route... Il n'y a que les Ultremo qui crevent... Eh Florian?
Quatrième jour: 129 km avec 2 030 m...
Au sommet du dernier col de cette Ardéchoise 2010, marquée par une météo capricieuse.
En conclusion: 590 km, 10 035m de dénivelée positif et 1 crevaison... et tout cela juste après la Trois Ballons et avant la Marmotte... Chapeau.

Bon... et trois kilos de gagnés... que je ne m'explique pas comment... ;-)

Au regard des photos et de l'ambiance, je commence à reflechir pour y aller l'année prochaine mais... si j'obtiens la permission ;-) Bravo à tous!


Bonne Route

dimanche 27 juin 2010

TOUT PRET POUR LA MARMOTTE

WE caniculaire. Ce n’est pas trop mal pour s’acclimater pour la Marmotte car (au moins pour l’instant) les prévisions sont très optimistes mais avec quelques tempêtes dans l’après midi. Au peu près comme l’année dernière où nous avons pris une bonne pluie (très courte mais très intense) sur la montée du Galibier et un peu plus d’eau sur l’Alpe d’Huez (une bonne nouvelle pour moi qui avait un bon coup de chaleur en ce moment).

Hier, sortie très cool pour décontracter les jambes, tester la cassette de 27 dents et, surtout, roder les nouveaux pneus (Michelin Pro Race 3) qu’Athis Cycling m’a échangé sans aucun problème (pour info, il semblerait que je ne suis pas le seul à avoir eu ce problème).

Comme vous pouvez le voir sur les photos, l’été est déjà là. Les champs de céréales sont prêts pour être récoltés. Surement, la semaine prochaine, nous verrons les grosses machines en action.

Bon, si on revient à notre business, ce matin on était que cinq : Patrick, Thierry, Thierry2 (qui rentrait de l’Ardéchoise où il a pris pas mal de flotte), Americo (qu’on ne voyait pas depuis un moment et qui n’est pas dans une superforme) et moi-même.

Encore une fois, nous sommes allés vers la vallée Chevreuse (on ne se lasse pas ;-) avec un rythme infernal imposé par Thierry2 (en pleine forme après l’Ardéchoise) et, en moindre mesure, par Patrick, que comme toujours, à partir de 11h30 débranche le moteur… ;-)

Moi, qui voulait une sortie cool, pour m’économiser pour la Marmotte et on a fini pour faire la meilleure moyenne de la saison (30,8 km/h, à la maison, 31,5 km/h au pied de l’Escargot). En plus, comme à la Celle nous sommes restés qu’à trois (Patrick, Thierry2 et moi) il a fallu collaborer.


La bonne nouvelle est que, pour la première fois, après la Trois Ballons, j’ai eu des bonnes sensations… et ça malgré la chaleur.

Deux arrêts aux fontaines pour remplir les gourdes et nous rafraichir un peu…
Enfin, la semaine prochaine, ni Thierry ni moi, ne serons là car, comme je viens de le dire, nous serons à la Marmotte… Si quelqu’un veut envoyer la chronique et quelques photos de la sortie de dimanche, je les publierai (même si je ne me fait pas trop d’illusions car j’ai déjà perdu l’espoir avec vous… ;-)

Bonne Route

jeudi 24 juin 2010

DES PNEUS POUR LES VIRAGES

Aujourd’hui, jeudi, je suis sorti pour profiter un peu de la météo et, au passage, entretenir un peu la force.

Mais le destin, ou plutôt, la technologie allemande, ont décidée autrement et des 67 km que j’avais prévu, j’ai dû me contenter de 32 et… encore merci que j’ai réussi à rentrer…

En effet, je n’étais même pas arrivé à la route de Corbeil que je me suis aperçu que la roue AR commençait à sauter. Donc, profitant d’un arrêt sur un feu rouge, j’ai inspecté mon pneu et j’ai pu constater qu’il avait une petite bosse… OK ! Superbe les Ultremo ! Même pas 1500 km et deux crevaisons et une « hernie » !

Bon, je me suis dit que ce n’était pas trop grave donc j’ai continué vers Villejust où, après la côte, le cloc, cloc, cloc… devenait de plus en plus pesant. Nouvel arrêt pour vérifier et…

Vous pouvez constater par vous-mêmes…

C’est là que j’ai compris que j’avais plutôt intérêt à couper ma sortie et rentrer à la maison. De toute façon, à dix jours de la Marmotte on sort plus pour se rassurer que pour un vrai besoin…

Donc, à Marcoussis, tout droit vers l’Escargot. En résumé, un peu plus d’une heure et quinze minutes de vélo.

Et ci-dessous les photos qui montrent l’état du pneumatique à l’arrivée à la maison…

Comme vous pouvez le constater, il commençait à se déchirer et il était si déformé qu’il bloquait déjà sur les tirants. Je ne sais pas combien de km j’aurais pu tenir, mais c’est clair, pas beaucoup…

Donc, maintenant, vous le savez, si vous aimez les sensations fortes : Schwalbe Ultremo R.

De mon côté, demain, direct à la boutique pour échanger les DEUX pneus (le boudin et l’autre) par des Michelin Pro Race 3 qui jamais m’ont déçu.

C’est clair, je ne vais pas risquer une Marmotte ou l’Etape du Tour à cause d’un pneumatique…

Bon, au passage, je vous dirai comme je suis reçu à la boutique… ;-)

Bonne Route

dimanche 20 juin 2010

LA ROUTINE

Ce WE, le premier après la Trois Ballons et, en attendant la deuxième épreuve de la saison, la Marmotte, ne va pas passer à l’histoire si ce n’est qu’à cause du froid : Entre 12 et 15°C ce matin.

Aujourd’hui, c’était un de ces jours où on sort parce qu’on doit sortir. Des jours qui servent à constater l’importance d’avoir des objectifs dans la saison pour se motiver. Bon, à deux semaines de la Marmotte les dés sont jetés mais, parfois, la différence est dans les petits détails… et moi, j’ai dans la tête que, un peu plus de force dans les jambes ne serait pas en trop pour bien tourner mon 27 sur la Croix de Fer.

Hier samedi : Séance de Force / Resistance sur le circuit de Villejust, Janvry et Escargot.

Photo à l’entrée de Janvry, un des seuls moments de repos de la sortie…

Et ici, le « protagoniste » en train de tester l’autoportrait avec mon nouveau portable (HTC HD mini). En fin… Comme vous pouvez le constater, les photos sont beaucoup plus propres (désormais j’ai 5 Mpixels) même si le photographe a encore beaucoup à apprendre… ;-)

Et je ne vous parle pas des cauchemars pour les transférer sur l’ordinateur avec tous les problèmes de connexion imaginables (dans le plus pur style windows) et tout cela malgré les 300 pages du manuel de l’utilisateur… :-(

Aujourd’hui dimanche presque personne au RDV et, je vous rappelle, le seul qui avait une excuse c’est Thierry2 qui était à l’Ardéchoise :

Jean Pierre qui, avec 57 ans, est toujours dans les « compets ». Aujourd’hui il courrait le championnat de l’Essone.

Thierry (je l’ai croisé hier sur la route) et qu’aujourd’hui nous a abandonné à mi parcours car il était fatigué (120 km sur la Trois Ballons pour quelqu’un de son gabarit laissent forcement des traces… ;-)
Patrick qui, comme toujours, nous a fait souffrir avec ses relais. Même si sur la fin il a eu sa (presque) traditionnelle fringale…

Et Marc, que comme tous les italiens, parle autant avec la bouche qu’avec les mains… ;-)

Sortie vers la vallée Chevreuse pour essayer de minimiser les effets du vent du Nord. Sortie calme mais, dès que Thierry nous a quitté, Patrick a lâché les chevaux jusqu’à dix kms de l’arrivée où il a explosé…

Comme vous pouvez imaginer j’avais un mal de jambes terrible en rentrant. Les relais à trois, face au vent (et au rythme de Patrick) n’étaient pas faciles… Je croyais que c’était la fatigue cumulée depuis le dernier WE mais quand j’ai vu la moyenne (29,6 km/h) j’étais un peu plus rassuré…

En résumé : 3h42 de vélo pour parcourir presque 110 km avec 540 m de dénivelée et une fréquence cardiaque de 141 pulsations.

La semaine prochaine, un peu plus de force et, à partir de dimanche, repos absolu pour activer la surcompensation avant la Marmotte.

Bonne Route

jeudi 17 juin 2010

TROIS BALLONS: Le compte rendu

La première cyclo de la saison est déjà histoire. Le bilan, après quelques mois d’entrainaient, est plutôt positif, même s’il reste encore quelques petits sujets à régler. Autrement, cette cyclo, est (par ses paysages) la plus belle que j’ai jamais faite. En plus, elle est presque si dure que la Marmotte…

Vendredi, après presque cinq heures de route, nous sommes arrivés à Belfort (avec un passage rapide par Champagney pour prendre nos dossards). Quelques photos des lieux :
Les protagonistes...
La forteresse (du siècle XVI)…
Et le fameux Lion de Belfort.

Une fois à l’hôtel, nous (Thierry et moi) avons attendu l’arrivée de Florian avant sortir faire une petite sortie, direction le Ballon d’Alsace, pour décontracter les jambes. Bon, finalement, elle a été un peu plus longue que prévu : Une heure et vingt minutes

Samedi, nous nous sommes levés vers cinq heures du matin et, premier reflexe, au regard des prévisions météo, tout droit à la fenêtre. Résultat : Il pleuvait des cordes !!!

Vous pouvez imaginer l’ambiance pendant le petit-déj. Mais, malgré tout, nous avons eu de la chance car, car pendant que nous étions à table la pluie est arrêtée de tomber.

Sortie vers Champagney où nous avons laissé les voitures. Derniers préparatifs : Boisons, barres énergétiques, gels, etc. et pas mal d’attente aux « boxes ». Pas mal, pour pendre quelques photos…

Sortie très, très, très tranquille. C’est la première cyclo où je vois partir les gens si calmement. On voit qu’ils étaient au courant du parcours…

Premier col, le Ballon de Servance (le plus dur de la journée, à l’exception du dernier dont je parlerai plus tard) : Dès les premiers km j’ai pu constater que, depuis la dernier sortie en Région Parisienne, Florian avait fait ses devoirs car, avec son 34-25, il avait une très bonne cadence. Moi, j’avais le même développement, mais je manquais un peu de force donc un 34-27 (pour les passages au 9,5%) aurait été beaucoup mieux.

Au sommet, nous nous sommes arrêtés que pour mettre nos coupe-vents. Descente tranquille car il y avait beaucoup d’humidité, et en plus, je venais de changer mes patins de freins (qui n’étaient même pas rodés).

Deuxième col, Oderen, que nous avons monté à bon rythme mais sans autant d’effort, car la pente était un peu plus gérable. Au sommet, nous ne nous sommes pas arrêtés, non plus, même pas pour filer nos coupe-vent, car la descente était très courte.

Troisième montée, col de Bramont, que nous avons abordé avec beaucoup de tranquillité (et malgré tout, nous avons dépassé pas mal de monde). Et une fois au sommet, la première erreur de la journée : nous avons filé nos coupe-vents car nous étions convaincus qu’il y avait une longue descente, mais en fait, après un km, la montée reprenait à nouveau pour nous amener jusqu’à Markstein.

Là, nous avons pris la route des crêtes, une longue succession de faux plans montants et descendants (avec le vent de face) qui fini au sommet du Grand Ballon. Quelques kms, très difficiles à gérer avec nos coupe-vents et, en plus, (pour arranger les choses) avec une douleur au pied gauche. J’avais trop serré ma chaussure et avec les lycras, je n’arrivait pas à la desserrer : Deuxième erreur.

Heureusement le paysage (au moins ce que nous pouvions apercevoir à travers du brouillard) était somptueux…
Quelques photos que j’ai prises sur internet (sans brouillard)

Finalement, nous sommes arrivés au sommet du Grand Ballon, avec les gourdes vides, car nous devions compenser les pertes d’eau générées par nos habilles. La première chose: desserrer ma chaussure, après manger, boire et…

Quelques photos au sommet (dommage que le ciel était très couvert)…


Toute de suite, longue descente, à très bon rythme. Les patins étaient déjà rodés et, surtout, la route commençait à s’assécher.

Quatrième montée de la journée : Hunsdruck. Rythme tranquille imposé par une très belle fille (hollandaise, je crois). Comme le col n’était pas très long, nous nous sommes trouvés, très rapidement, sur la descente où… Merde ! J’ai crevé (ma première crevaison sur une cyclo. Superbe, les Ultremo). Mais le pire, c’était de voir comment la fille s’éloignait rapidement… :-(

Nous avons réparé très rapidement et, grâce à une cartouche de CO² que Florian m’a passée j’ai retrouvé la bonne pression sur ma roue arrière.

Une fois en bas, nous avons trouvé un faux plat, d’environ dix km, que nous avons géré à l’intérieur des groupes qui s’étaient formés. On a aussi profité pour manger et boire un peu (trop ?) d’eau…

Et le cinquième col de la journée est arrivé : Le Ballon d’Alsace. Nous l’avons abordé calmement, de toute façon la fatigue commençait à s’accumuler. Mais comme la pente était assez forte (a tour du 10% pendant plusieurs km) j’ai dû forcer un peu avec mon 25, pendant que Florian tournait les jambes avec tout décontracté :-(

Mais le pire c’était que je commençais à avoir du mal d’estomac (et ce n’était que le début de la galère). Bon, 45 minutes de montée et une nouvelle descente vers Belfort.

Dans le faux plat descendant qui nous amenait jusqu’à Belfort, nous avons rejoint un petit groupe. Et pendant que Florian passait quelques relais, je restais derrière pour gérer mon envie de vomir. Je ne savais quoi faire, si manger, boire ou, au contraire, ne rien faire.

Et pour compliquer encore plus les choses, à l’entrée de Belfort j’ai eu les premiers amorces de crampes (à la jambe gauche, celle de la chaussure très serrée). Donc, comme vous pouvez l’imaginer j’ai sauté du groupe. Heureusement pour moi, Florian décidât de rester avec moi car sans son aide je ne suis pas sûr d’en avoir fini.

La tentation était forte, car nous étions à côté de Belfort (où nous avions notre hôtel) et, à travers d’une route très vallonnée que j’ai eu un mal de chien à gérer (pour pas avoir des crampes), nous arrivions à Champagney où nous avions nos voitures.

J’avais « oublié » de vous dire que cette cyclo ne finit pas à Champagney (lieu du départ) sinon, 20 km plus loin, au sommet de la Planche des Belles Filles : Une vraie saloperie de cinq km où Thierry (qui avait fait le parcours de 105 km) nous attendait avec Salima.

A Champagney, Florian m’a laissé reposer un peu pendant que je dévalisais tous les morceaux d’orange du ravito (petite précision, je n’aime pas de tout les oranges, mais en ce moment, c’étaient tellement appétissantes que j’aurais pu tuer pour les avoir).

Douze km de plus, dans la roue de Florian pour rejoindre le début de la montée pendant que j’implorais le pardon divine (je suis agnostique) pour ne pas avoir des crampes. Et dès que nous sommes arrivés au début de la côte, j’ai libéré Florian pour qu’il puisse monter à son rythme.

Premier effort pour aborder la première pente du 10,5% et première amorce de crampe: Ca promettait !!! Mais finalement, c’était une fausse alerte car, je ne sais pas si à cause des oranges ou de ma concentration pour imposer un pédalage bien rond sans à-coups, je n’ai pas eu d’autres problèmes.

Si un jour vous décidez de venir sur ce cyclo vous vous demanderez qui était le fils de… qui a eu l’idée de mettre ce col après un parcours de 200 km. Pour résumer rapidement : Cinq km avec une pente moyenne du 9,5%, mais avec une alternance de rampes au 15% et des parties un peu plus souples (entre 7 et 8% comme même)… 40 minutes pour monter les cinq km et sans mettre le pied à terre… :-)Florian est arrive sept minutes avant moi (seulement)…

Mais bon, il n’avait pas, la même tête que moi à l’arrivée… ;-)

Conclusion : 10h et 12 secondes (diplôme d’argent à 20 minutes de l’or). A souligner que mon cardio marquait 9h et 5 minutes (donc nous nous sommes arrêtés, crevaison y comprise, pendant presque une heure).

Et tous les trois étions d’accord, ce fut une très bonne idée de venir ici pour réaliser ce cyclo. Des paysages merveilleux, très beaux cols et, surtout, une très belle page de cyclisme dans nos vies.
Bonne Route