mercredi 29 décembre 2010

2010: LES GRANDS MOMENTS

L’année est en train de finir, une bonne période pour regarder un peu en arrière et voir ce qui nous a rapporté ce 2010 cyclo (mais pas seulement… ;-)

Une vision rapide des meilleurs moments cyclotouristes de la saison, quelques uns en solitaire mais, la plus part (et les meilleurs) en compagnie… En principe, je voulais me limiter à une photo par mois, mais il était impossible, trop de bons souvenirs… bon, je ne vais pas me plaindre de ça… ;-)

JANVIER :
Un bon début : la neige qui est tombée le 2ème WE nous a permis de faire une des meilleures sorties de l’année (et ce n’était que la deuxième). On a gardé un très bon souvenir pendant toute l’année.
Pour ceux qui n’ont jamais essayé (il faut un VTT, comme même) je vous encourage car les sensations sont inoubliables.

Pour le reste, c’était le mois des inscriptions à la Marmotte et l’Etape du Tour (les grands objectifs de la saison) et de rouler en solitaire, à rythme très tranquille, pour développer les capillaires.

FEVRIER :
Cette année, nous avons eu un hiver très dur. Des sorties sous la flotte (gelée) ou avec de la neige, autrement dit, toujours sous le froid. Et parfois, on se retrouve dans des situations un peu « limites ».

Seule issue, mettre pied à terre et jouer les équilibristes… quelqu’un a essayé de marcher sur le verglas avec des cales ?
Nous l’avons fait ! ;-)

MARS:
Encore du froid, mais les jours sont déjà un peu plus longs et le moral commence à remonter. Désormais, je peux rouler au même rythme que le reste du groupe…(mais ils sont toujours obligés de m’attendre après une montée ;-).

AVRIL :
Mois de rencontres, le premier avec Florian qui vient de s’acheter un nouveau vélo. Sortie que j’ai profité pour lui montrer les résultats de mon plan d’entrainement…
Il a bien apprécié ma chronique, à tel point, qu’il a décidé de faire appel au « droit de réplique »… Une première dans ce blog… ;-)

La seconde rencontre avec le groupe Cotesua, pendant mes deux semaines de vacances en Espagne. Bon, avec eux (et malgré mon plan d’entrainement) je vois toujours les choses de la même façon… ;-)

MAI:

L’arrivée du printemps est synonyme de sorties longues et intenses, j’arrive à tenir le rythme du groupe et, parfois… ce sont eux qui tiennent le mien… ;-)

Nous sommes près des premiers objectifs de la saison et ce n’est pas la bonne période pour se disperser avec des autres activités mais, avec Marc (notre GPS humain) les surprises peuvent arriver à n’importe quel moment.

Séance de « vélo-branching » dans la forêt de Fontainebleau… ;-)

JUIN :
Premiers objectifs de la saison… pendant que mes collègues espagnols sont venus courir la Paris – Roubaix, nous (Thierry, Florian et moi) sommes partis ver la Trois Ballon, le moral à bloc…

Même si je l’ai finie grâce à Florian (lui, beaucoup plus en forme qu’au mois d’avril). Bon, malgré ma tête en fin parcours, cette cyclo a été un des grands moments de la saison et, surement, nous y reviendrons en 2012.
Mais pour Florian, ce n’était que l’apéritif car, quelques jours plus tard, il était déjà sur l’Ardechoise avec le groupe Orgerus.
Et pour bien finir le mois, j’ai dû faire face à un « poltergeist » (phénomène étrange ou paranormal) lié à mes pneumatiques Ultremo.
Finalement, je n’ai pas eu besoin d’exorciser mon vélo, il a suffi avec un échange standard par des Michelin… ;-)

JUILLET :
Un des grands RDV de la saison : La Marmotte.

Sans doute, ma meilleure édition car j’ai pu la partager avec Florian, Thierry mais aussi mes potes espagnols qui sont venus en grand nombre.
Et quelques semaines plus tard, un autre grand moment, ma première Etape du Tour où, enfin, j’ai profité pleinement des résultats de mon plan d’entrainement (avec des nouveaux copains de route : le groupe Orgerus).

Mon premier Tourmalet...

AOUT :
Une fois les objectifs de la saison derrière nous, place au plaisir et les rencontres, avec les potes… ici Manolo, c’est lui qui est à l’origine de ce blog…
Avec le groupe de BTT « Companys »…Et un peu de temps pour former les futures générations. SEPTEMBRE:
La priorité au plaisir est toujours d’actualité, cette fois partagé avec des nouveaux copains pour mes sorties BTT, ici Mikael et Laurent.Mais, malheureusement, une terrible nouvelle est venue perturber la fin de la saison.Le décès, après une longue maladie, de Laurent Fignon.

OCTOBRE:
Les premières pluies font que la boue commence à rendre les chemins impraticables (au moins pour moi ;-) donc je reviens vers le vélo de route avec le groupe Babou… bien évidemment.On dirait qu’ils m’attendaient… ;-)

NOVEMBRE:
Les couleurs de l’automne sont aussi propices pour la réflexion…La période idéale pour faire le bilan de la saison (ce qui a bien marché et, surtout, ce qui n’a pas marché de tout), commencer la planification et réfléchir aux objectifs de la suivante.

Et une autre mauvaise nouvelle pour le groupe Babou :
Thierry qui, par des raisons de boulot, part vers le sud de la France.

DECEMBRE:
Le retour du froid et avec lui, l’entrainement sur home trainer… Cette année, presque 1 600 km sans bouger de mon garage… incroyable!

Bon, si on arrive à sortir du boulot sans y rester coincé par la neige… ;-)

Mais avec de la neige ou sans elle, Manuel… ¡Vuelve a casa por Navidad!

En conclusion, comme vous pouvez le constater, une très bonne année cyclotouriste… A tel point que je pourrais signer pour une année 2011 du même niveau… et vous ? ;-)

Bonne Route y Bonne Année.

MON PREMIER 10.000

Avec la sortie d’aujourd’hui, 50 km de VTT à rythme très calme (128 pulsations en moyenne) je viens d’arriver aux 10 000 km depuis le début 2010 (750 en VTT, 1 550 sur l’home trainer et le reste sur la route).
Plus de 410 heures passées sur une de mes cinq vélos : Trois de route et deux VTT (le problème de vivre à cheval sur deux pays).

Comme Manolo (un pote espagnol) je ne suis pas de tout obsédé par les kilomètres ni les heures de vélo. En effet, la plus part du temps l’écran de mon cardio ne montre que l’heure, la température et les pulsations (presque jamais la vitesse ou la distance).

Mais quand j’arrive chez moi, l’ingénieur que je suis, a besoin de toutes ces données pour décortiquer la sortie, évaluer mon état de forme et, si nécessaire, adapter mon entrainement. Par fois, seulement pour affirmer un peu ma confiance ou me motiver… c’est déjà ça… ;-)

C’est tout pour aujourd’hui, demain le résumé de l’année en images, ne le ratez pas…

Bonne Route

mardi 28 décembre 2010

LES SAINTS INNOCENTS

Aujourd’hui c’est le jour des Saints Innocents l’équivalent, ici en Espagne, du 1er avril. Ceci dit, j’ai eu la sensation de l’avoir vécu par anticipation…

En effet, hier j’avais RDV avec les membres du groupe Cotesua pour, en principe, une sortie tranquille (le capitaine de route avait donné des instructions très claires). Mais, finalement, nous avons eu une sortie typique du mois… d’avril !! C'est-à-dire, haute intensité à la place du développement des capillaires et la consommation des lipides… :-(

Beaucoup de monde au RDV, environ 20 cyclos, il y avait besoin de limiter les effets des turrons (sorte de nougat espagnol typique à cette période de l’année). Sortie tranquille, par la côte, comme prévu. Tout allait bien jusqu’à la première crevaison à quelques kilomètres de l’Arc du Triomphe (sur la photo l’autre jour).

Tout juste après la réparation, le rythme s’est accéléré tout de suite (comme si on devait rattraper le temps perdu). J’ai résisté dans le groupe pendant un moment mais quand j’ai vu que j’étais clairement au-dessus du seuil et que ça ne risquait de se calmer, j’ai lâché.

Heureusement, Alberto, qui par son niveau pouvait rouler en tête, avait bien compris les instructions initiales (on dirait que c’était le seul) et est resté derrière avec quelques-uns qui roulaient à la limite de la rupture comme moi.

(au début de la montée de Masllorenç, avec Alberto en tête)

Et c’est de cette façon que nous sommes arrivés à la bifurcation vers Masllorenç pour rattraper, tout de suite, le groupe de tête. Montée tranquille (mais un peu au-dessus de mon rythme) jusqu’à que German et moi nous sommes aperçus que nous étions, seuls, dans le groupe de tête (avec les forts).

Donc profitant une légère accélération, j’ai lâché à nouveau et monté à mon rythme (celui que j’aurais du mener pendant toute la sortie) pour arriver au sommet quelques minutes avant le 2ème groupe.
(l'arrivée à Masllorenç du 2ème groupe)


Nous avons continué tous ensemble jusqu’à que Pedrito a crevé à nouveau. Il nous a fallu trois chambres à air pour réparer (il avait un trou dans son pneumatique… ;-)

Finalement, nous sommes rentrés par la route de la presse, moi à la roue de Débora (sous-championne d’Espagne sur route et troisième en contre la montre) car j’avais une petite fringale… Je venais juste de manger une barre énergétique quand Pedrito a crevé donc, comme en ce moment je n’avais pas besoin d’énergie, tout est allé directement au stock et… après, la conséquence logique… l’hypoglycémie.

Avez-vous remarqué mes nouvelles connaissances en nutrition ? (c’est le résultat du bouquin que je viens d’avoir pour Noël ;-)

Bon, c’est tout, si ce n’est qu’aujourd’hui je suis sorti TOUT SEUL (au rythme d’un escargot asthmatique) pour nettoyer les toxines de mes jambes… ;-)

Bonne Route

samedi 25 décembre 2010

CAPILLAIRES, TOUJOURS LES CAPILLAIRES

Double sortie suivant la ligne côtière : jeudi avec les routes encore mouillés jusqu’à Vendrell et vendredi jusqu’à Torredembarra sur la Via Augusta (autrement dit, la N340).

Le rythme était très doux (130 pulsations en moyenne) pour bien préparer les bases et continuer le développement des capillaires. Bon, il faut dire que vendredi, avec le vent, l’allée a été un peu plus dure, même si le retour a un peu compensé.

La température, comme vous pouvez imaginer par les photos, entre 8 et 14°C. Pas suffisante pour attirer du monde à la plage mais idéale pour le cyclisme.

Donc comme vous comprendrez, je ne suis pas le seul qui profite ces jours pour entrainer (et faire un peu de vide avant les séances intensives à table ;-) J’ai trouvé sur la route quelques uns de mes copains : Alberto (deux fois), Joan Font (celui qui avait gagné la Course del Pavo), Jorge, Débora et d’autres que je n’ai pas eu le temps d’identifier. Ici non plus… Personne n’entraine ;-)

Et voici la tête que j’avais pendant la sortie. La cause je n’avais pas pris de petit déjeuner pour essayer de potentier la consommation de lipides. Bien évidemment, au bout de ¾ heure il faut reprendre l’alimentation sinon…


Bonne Route et Bonnes Fetes

mercredi 22 décembre 2010

JOYEUX NOËL

Deux jours de pluie sans pouvoir sortir. En effet, depuis lundi où j’ai effectué une courte sortie (Calafell, Bellvei et retour par l’Arboç) sans petit-déj (pour accélérer la perte de poids) et à rythme d’un escargot asthmatique, je n’ai pas repris le vélo.

Deux jours que j’ai profité, entre d’autres, pour faire les derniers achats avant Noël, lire un bouquin (de 450 pages) et remodeler les blogs (j’espère que le nouveau look vous plaira)… Deux jours de vacances sans toucher le vélo laissent beaucoup de temps libre à remplir… ;-)

Mais bon je n’en peux plus, demain, je sors même s’il y a un déluge…

Enfin, l’objectif de cette entrée n’est autre que vous souhaiter un Joyeux Noël et une très bonne année 2011 près de vos familles, en bonne santé, un peu de boulot et plein de kilomètres sur le vélo pour profiter aussi de cette deuxième famille que forment les cyclos.
Bonne Route

dimanche 19 décembre 2010

A L’ABRI DU FROID

Hier samedi, très tôt (il fallait sortir avant les tempêtes de neige), nous sommes partis vers l’Espagne. Pas de problèmes à signaler sur la route, la neige était présente tout au long de la route (jusqu’à Millau) mais l’autoroute était bien dégagée et pas grand monde.

Ici quelque part entre Issoire et St. Flour (scénario de la prochaine étape du Tour) où la température était de -18°C. Le point le plus froid de toute la route. J’espère que cet été les conditions seront un peu plus clémentes… ;-)
La mauvaise nouvelle (au moins pour moi) était que, pendant que j’étais sur la route, mes collègues ici en Espagne clôturaient la saison avec une des sorties des plus amusantes et sympathiques : la sortie de Noël.
Et aujourd’hui dimanche : Séance de VTT (avec mes autres collègues) mais… surprise ! Presque personne au RDV, seulement Toni (avec son nouveau vélo… bon, il a déjà deux mois) et Christian.
Il faut dire que vers 08h00 ils sont tombées trois goutes de pluie (je vous assure trois goutes, pas une de plus ;-). Ca plus le « froid de canard », (entre 5 et 11°C ;-) ont suffi pour que presque tout le monde reste au lit… Bon, je ne devrais pas beaucoup critiquer car il y a dix ans j’aurais fait pareil ;-).

Départ vers Mas de l’Artis, puis du Pic de l’Aguila pour prendre ce qui avant était un super beau sentier et qui a été aménagé en piste forestière (presque une autoroute)… dommage !
Le rythme était un peu plus élevé que celui qui me correspond dans cette période mais ça, je le savais déjà car les sorties en VTT ici sont dures (42 km – 780 m de dénivelé). J’ai limité les dégâts, comme même, en restant en sous du seuil anaérobie sauf dans les quelques raidillons où, on n’a pas le choix, il faut bien appuyer pendant quelques secondes pour rester sur le vélo.

Mais le pire a été quand ont est revenu au sommet du Pic de l’Aguila et on a descendu vers Casa Alta. En effet, quelqu’un a décidé d’aménager le chemin (qui n’avait aucun besoin d’être aménagé et moins dans un pays au bord de la faillite) et celui qui l’a fait on pourrait l’accuser de criminel (et le mot est faible…).

J’essaye toujours d’être modéré dans mes commentaires mais là… il fallait le voir on live. Un chemin a forte dénivelée mais qui n’avait aucun danger (pour quelqu’un habitué au VTT) s’est transformé en une succession de pièges. En effet, le mec qui a fait ça, n’a pas tassé la terre donc, plusieurs fois, ma roue avant s’est enfoncée presque jusqu’à l’axe. D’autres, il avait cumulé une telle quantité de cailloux que c’était vraiment difficile d’y passer.

En conclusion, j’ai failli tomber deux fois et j’ai eu la trouille pendant toute la descente. Je n’étais le seul car Toni est tombé et Christian avait autant peur que moi. Malheureusement, cette saloperie ne va pas finir comme ça, car ce parcours est très transité donc, j’en suis sûr, il y aura des victimes… espérons que pas trop graves :-(

Après ce moment de frayeur, nous avons continué et sommes arrivés à Vilanova sans aucun autre problème à signaler. Mais je ne suis pas rentré tout de suite à la maison car, aujourd’hui, il y avait la « Cursa del Pavo » (la dernière course de route dans la région) où une partie de mes collègues y participent pendant que les autres animent. Une bonne occasion pour rencontrer les collègues que je n’avais pas pu saluer hier.

Ici Joan Font (un des composants du groupe) détaché en tête de la course.
Ils (ceux venus en spectateurs) étaient, comme d’habitude au sommet de la côte du Casino où j’ai passé un bon moment avant de rentrer à la maison.

Pas mal pour un jour de pluie… ;-)

Bonne Route

lundi 13 décembre 2010

DERNIERE SORTIE (en France)

Semaine assez agitée qui a complètement perturbé mon programme d’entrainement. Sauf lundi où je suis allé, , pour la première fois, au gymnase avec l’objectif de gainer un peu le tronc.

Mardi, coincé dans les bouchons, je suis arrivé très tard chez moi pour une mini-séance de home trainer où je n’avais pas de tout des sensations. Je tournais dix pulsations au-dessus de ce qui est habituel.

Et mercredi l’apothéose, mon fils Marc coincé sur Paris (avec une sortie organisée par le CE). Ils ont dormi dans un hôtel sur place. Et moi attrapé avec presque 2 800 personnes au Technocentre de Renault où j’ai dû passer la nuit. Heureusement que l’organisation a été parfaite et finalement ce n’est pas si mal passé :
-Nous étions bien informés sur les conditions à l’extérieur ainsi que des mesures qui étaient prises à l’intérieur.
-Nous avons eu de quoi diner grâce à un gars de la restauration qui était resté sur place et quelques bénévoles.
-Et même des retransmissions des matchs de foot (dans les amphis) et un concert improvisé par les professeurs de l’école du musique du CE (qui étaient aussi coincés comme nous). En résumé, super-ambiance pour faire face à des conditions un peu exceptionnelles. Bon, dormir dans une salle de réunions, sur quatre chaises alignées ce n’est pas ce qui a de mieux pour mon corps (déjà un peu âgé) mais j’ai réussi à dormir comme même. Des autres ont choisi de dormir sur la moquette ou sur leur bureau.

En ce qui me concerne, j’ai eu des courbatures un peu par tout et, en plus, j’étais crevé donc plus de séances de vélo ou musculation jusqu’à samedi matin où j’ai repris l’home trainer mais avec des très mauvaises sensations.

Et, pour bien finir la semaine, samedi nous étions invités à une soirée chez mon beau-frère donc je me suis couché presque à trois heures.

Comme vous comprendrez, hier, je n’avais aucune envie de me lever tôt et de toute façon (avec mon programme d’entrainement) j’étais condamné à rouler tout seul, donc, finalement, après un grand effort, je suis parti à 09h15 direction Etampes, via La Ferté Alais, pour éviter, dans la mesure du possible, les montées.

La température n’était pas trop basse (entre 4 et 7°C), même si le sol était encore mouillé à cause, principalement, du dégel.

Comme prévu, j’ai roulé très cool, sans forcer et, surprise, à mi chemin vers Etampes j’ai croisé Marc et Patrick (apparemment les seuls qui se sont pointés au RDV).
La première partie de la route, avec le vent dans le dos, était plutôt facile mais le chemin de retour, avec le vent de face, a été un peu plus difficile pour tenir les pulsations sous-contrôle.
Bon, finalement, 3h10 de vélo à une vitesse moyenne que je n’oserai déclarer si ce n’est que sous les effets de la torture ;-). Mais ce qui est vraiment important c’est la fréquence cardiaque : 134 pulsations.

C’était ma dernière sortie de l’année ici en France. Mes prochains comptes rendus, je les ferai déjà en Espagne, donc avant de vous quitter, laissez-moi vous souhaiter un joyau Noël et une bonne entrée en 2011 pleine de belles routes à parcourir avec vos vélos.

Bonne Route

vendredi 3 décembre 2010

BILAN DE LA SAISON 2010 (... et 2)

L’autre jour, nous étions sur la Marmotte où, je vous racontais que, malgré un plan d’entrainement semi-structuré, j’ai obtenu des pires résultats qu’en 2009, de l’ordre du 4%. Bien évidemment, un tel pourcentage, sur le terrain on ne le ressent pas. Quelqu’un peut me dire que sont 23 minutes quand tu passes presque 10h00 sur ton vélo ?

Mais, depuis des années, j’ai l’habitude de remplir un carnet d’entrainement qu’avec les données que je peux décharger de mon cardio me permettent de décortiquer et analyser tout ce type de choses. Et les chiffres sont sans appel, à l’exception du Télégraphe où j’ai réalisé le même temps qu’en 2009, sur les autres montés j’ai perdu quelques minutes. Et je crois que cela aurait été pire sans la connaissance de cette cyclo que j’ai cumulée au long de mes dernières participations.

De retour à la maison j’avais moins de quinze jours pour la dernière épreuve de la saison : L’Etape du Tour. Deux semaines où je n’ai sorti que trois fois. Deux très cool en semaine et une à fond la caisse le weekend avec les potes (chose que, surement, ils ont beaucoup appréciée ;-)

Dans le bouquin dont je vous ai parlé il y avait une autre planification mais, en sortant de la Marmotte, j’ai préféré privilégier la récupération car je risquais pas perdre la forme mais, au contraire, les effets de la fatigue pouvaient être néfastes.

Et le jour de l’Etape est arrivé (en plein début des vacances d’été (une circonstance que psychologiquement a son importance). C’était la troisième et la dernière cyclo de la saison et je voulais la faire sans aucune pression et, surprise, j’ai obtenu le meilleur classement de ma vie sur une épreuve de ce type : 2 634 / 10 000 (encore loin de Contador, comme vous pouvez le constater ;-).

Ce jour, sans aucune explication, j’étais en super forme. Je n’ai pas eu aucun problème digestif, aucun problème musculaire et je n’ai commencé à sentir la fatigue qu’à quatre km de l’arrivée (au sommet du Tourmalet). J’ai beaucoup réfléchi aux causes d’un tel « succès » et je crois que, dans l’ordre, sont les suivantes :
- Bien évidemment, l’entrainement.
- La gestion des quinze jours qui ont précédé cette cyclo : à mi-gaz et privilégiant la récupération, ce qui m’a permis de faire une surcompensation.
- C’était la troisième cyclo de la saison et je me suis aperçu que ce n’est qu’à partir de la troisième que je commence à avoir des « bonnes » sensations.
- J’ai changé de marque de produits énergétiques (attention ! celle là, c’est trop facile ;-) et, en plus, j’ai bien géré l’alimentation. Je me suis forcé à manger tous les ¾ d’heure.

Enfin, comme vous pouvez l’imaginer, à partir de ce jour (et après d’une semaine de vacances avec la famille sans toucher au vélo) mes sorties (VTT ou route) étaient beaucoup moins structurées. Maintenant, la seule chose à privilégier c’était la composant plaisir (ce qui n’empêche de souffrir un peu ;-). Et ça a été la norme jusqu’au mois d’octobre où j’ai programmé un cycle light de PMA et seuil avant de me réposer pendant les deux premières semaines du mois de novembre.En conclusion : Au regard de mes sensations sur le vélo (après l’Etape du Tour), je crois que je peux dire que le programme d’entrainement a bien marché. Moins que je m’attendais mais, après presque vingt ans de vélo dans les jambes, je ne crois que je pouvais demander beaucoup plus. Sans doute, quelqu’un qui débute et/ou revient a beaucoup plus à gagner.

Mais comme vous avez constaté, l’entrainement ne suffit pas pour réussir à finir dans des « bonnes » conditions (tout est relatif ;-) une cyclo si dure que la Trois Ballons ou la Marmotte (peu importe le classement). L’alimentation, la fatigue avant l’épreuve et, surtout, la progressivité sont des facteurs aussi très importants à ne pas négliger.

C’est pour cela qu’en 2011 je vais introduire trois changements à mon programme :
- le premier, commencer un peu plus tôt (c’est déjà fait) pour séparer les séances de base des séances de force et, même si c’est très dur (du point de vue psychologique), laisser partir les copains pour ne pas dépasser le rythme que j’ai prévu.
- La deuxième, mieux gérer l’alimentation pour bien profiter des semaines à haute intensité et, si possible, atteindre le poids de forme. J’espère que le nouveau bouquin de Chema Arguedas qui sort ce Noël en Espagne pourra m’aider autant que l’autre sur l’entrainement.
- La troisième, planifier des cyclos « d’approche » aux objectifs de la prochaine saison (Les Copains et l’Etape du Tour). D’une exigence progressive, pour l’instant j’ai prévu les suivantes : La Velostar (à côté de la maison) le 1er mai, la Time à la mi-mai et la Time-Megéve-Mt.Blanc à la mi-juin.

Bon, comme vous le savez déjà, je viens de démarrer la nouvelle saison et, pour l’instant, j’ai un meilleur niveau qu’au mois de janvier (je peux le constater en comparant les résultats de mes séances type sur mon carnet d’entrainement). Est-ce que cela veut dire que je serai en meilleur forme cet été ? C’es trop tôt pour le dire, les circonstances peuvent beaucoup changer…

Et pour finir, je vous rappelle que l’objectif de ces deux articles c’était de faire un résumé (le plus objectif possible) de mes résultats pendant cette première année où j’ai appliqué un entrainement structuré. Consciemment et pour que le message soit plus clair je n’ai pas voulu parler du plaisir de rouler en vélo. Ca j’ai en aussi eu, et beaucoup, (même si quelque fois il est un peu maso ;-).

Je vous en parlerai d’ici à Noël…

Bonne Route