lundi 28 février 2011

PREMIERE SORTIE A FOND

Après quelques mois de “sacrifice” à rythme capillaire, des séances de musculation pour développer la force et innombrables heures d’home trainer, hier, pour la première fois, cette saison, je suis sorti sans aucun bridage et je peux vous dire que… je suis encore cuit !

Beaucoup de monde au RDV, environ quinze personnes, ce qui nous a permis de former un bon groupe au départ même si, comme d’habitude, nous sommes restés à huit dès la moitié du parcours. Ce n’est pas étonnant au regard du rythme malgré un vent de face de presque 40 km/h.

Des habitués…

Et des nouveaux vissages, avec une note de couleur… ;-)

Bon, il a dû faire demi-tour à Rambouillet car il a cassé un rayon sur la roue arrière. Dommage car il roulait bien et prenait sa part de boulot.Destination vallée Chevreuse (avec le vent de face jusqu’à Rambouillet), un peu mieux au retour car on l’avait ¾ dans le dos, mais les jambes étaient déjà un peu abimées à cause du rythme. Ceci dit, ça ne m’a pas empêché de défier Patrick sur une des montées du parcours. Dommage que, juste après, Marc a eu la bonne idée de nous faire monter vers la Celle (la côte la plus dure de la matinée)… Vous pouvez vous imaginer dans quel état (pitoyable) on (Patrick et moi) l’a montée… :-(

Heureusement que Bernard s’est porté volontiers pour une crevaison. Ce qui nous a permis de récupérer un peu au soleil…

Et pendant que Philippe l’aidait…
D’autres, comme Americo et Jean Claude se la jouaient cool ;-). Bon, il faut signaler que, pour une fois, Americo a pris quelques relais jusqu’à qu’il est parti tout seul… En effet, à l’approche de Limours il a continué tout droit (il était tout seul en tête) tandis que nous avons tourné à gauche pour monter vers Roussigny et finir par l’Escargot.
Mais juste après avoir réparé la crevaison (et avant le départ d’Americo), Marc (qu’hier avait un très bon jour) s’est échappé tout seul dans le plus pur style Cancellara et sans que personne puisse suivre sa roue…

Et finalement, nous sommes arrivés sans aucun autre incident à l’Escargot, dernière montée que j’ai effectuée à fond (bon, avec ce qui me restait… ;-)

Et après, relax en solitaire pendant les dix derniers kilomètres pour essayer de nettoyer les toxines des jambes pendant que le reste du groupe a continué à son rythme. Aujourd’hui, j’ai RDV avec le cardiologue et je ne suis pas sûr de pouvoir réaliser ma séance de récupération active sur l’home trainer.

En conclusion : 3h4_ de vélo pour parcourir 105 km avec 500 m de dénivelée à une moyenne de 27,8 km/h (c’était au-dessus des 28 km/h avant quitter le groupe). Par contre la fréquence cardiaque était très haute : 149 pulsations.

Regardez la tête que j’avais…
On verra ce qui va me dire le cardiologue car, pour l’instant, j’ai toujours les jambes en compote.

Bonne Route

mercredi 23 février 2011

UNE SEMAINE DE PLUS

Comme vous pouvez l’imaginer (si ce n’est que par le temps que j’ai mis à écrire cette chronique) ces dernières jours je suis un peu occupé.

Déjà, la semaine dernière, je n’ai pas eu beaucoup du temps pour entrainer car je suis parti en Turquie (à cause de boulot). En conséquence, ma préparation s’est limitée à une séance de récupération active (le lundi) et une autre de musculation au gymnase de l’hôtel une fois j’ai réussi à le trouver (après plus d’une heure perdu dans la nature).

Je ne sais pas si je l’ai déjà raconté mais pour aller à Bursa (une « petite » ville de presque deux millions d’habitants) je dois prendre l’avion jusqu’à Istanbul, un ferry (normalement) jusqu’à Yalova et puis 80 km de route (désormais en très bon état) jusqu’a Bursa. En fait, on part de la maison à 05h30 et on n’arrive jamais avant 18h30 heure locale (19h30 en France).

Et tout ça sans tenir compte des aléas du voyage : comme l’annulation du bateau à cause de la mauvaise météo qui oblige à faire le tour du Bosphore (sans GPS ni carte ;-) ou, comme cette fois, où je me suis perdu en cherchant ce super-hôtel, avec gymnase, dont on m’avait parlé (malgré les trois tonnes de Google maps que j’avais imprimé).

Je peux vous assurer que quand on se trouve, en pleine nuit, seul, perdu, sans parler un seul mot de turc et sans avoir la moindre idée de ta localisation sauf que tu es en train de t’éloigner de Bursa sur un route où il n’y a pas moyen de faire demi-tour… tu te sens très, très, très petit.

Bon, finalement, j’ai réussi à faire demi-tour sur ce qui, dans quelques mois, deviendra une rocade (incluant un pont sur l’autoroute) mais que les gens du pays s’en servent comme si elle était déjà finie depuis longtemps (l’issue, le pont et l’accès de l’autre côté ne sont même pas goudronnés). A Bursa, j’ai pris la bonne sortie (pur hasard) et une fois dans la ville et après avoir demandé à trois personnes (dont un policier) j’ai réussi à arriver à mon hôtel… complètement épuisé.

Comme vous comprendrez, après un tel effort, c’était hors de question de ne pas aller au gymnase… c’était devenu une question d’honneur… ;-)
Photo des bains thermales (très réputés ici) mais que je n’ai pas eu l’occasion de tester… encore.

Jeudi, retour à la maison (encore une arrivée assez tardive : 23h00) à cause, entre d’autres, du chauffeur de taxi : le seul dans la planète (peut être dans la galaxie) qui respectait strictement les limitations de vitesse. Et une fois à la maison, recevoir (sur les rotules) mes parents qui sont venus passer quelques jours et qui étaient arrivés le soir même.

Ceci dit, ça ne m’a pas empêché de sortir dimanche matin avec le groupe Babou. Bon, plutôt avec Marc, car quand nous avions parcouru à peine 30 km nous sommes restés tout seuls. Et, en plus, Marc n’avait pas une bonne journée (à cause d’un déménagement le samedi) donc j’ai dû assurer la tête pendant toute la sortie.

En conclusion : 3h24 de vélo pour parcourir 89,2 km avec 675 m de dénivelée à une vitesse moyenne de 26,3 km/h (plutôt MA moyenne) et fréquence cardiaque de 139 pulsations.

En ce qui concerne le poids : stable, ce qui est déjà un exploit car mes parents ont ramené à la maison tous ces bons produits espagnols que tout bon sportif n’a pas le droit de manger… juste de quoi nous nourrir pendant un mois ;-)

Bonne Route

mardi 15 février 2011

MENSONGES ET CYCLISME

Tous ceux qui pratiquent notre sport le savent, nous avons une tendance (presque une maladie) à occulter et exagérer nos faiblesses. Par exemple, quand nous rejoignons nos copains de route c’est très rare que quelqu’un déclare ouvertement qu’il a bien entraîné pendant la semaine, qu’il a perdu ces kilos en plus qu’il avait et, si c’est le cas, qu’il se trouve dans un très bon état de forme (même si après il ne peut pas suivre le rythme de ceux de tête).

Tout le contraire, la tendance générale est plutôt à maximiser tous nos problèmes (réels ou imaginaires) et des phrases comme celles qui suivent on les entend tous les dimanches matin : Je n’ai pas entrainé cette semaine (pas plus de quatre heures par jour), je dors très mal (avant aller me coucher), je ne perds pas du poids (car je n’ai pas un gramme de graisse à perdre), etc… et après, le/s mec/s en question, roule en tête pendant toute la sortie ;-)

Et dans notre groupe, nous avons un pro. Il s’appelle Americo :

(photo d'archive)

Lui, après quatre mois de ne pas toucher le vélo (selon lui) et à son âge, est resté à roue pendant toute la sortie et, en plus, il s’est permis le luxe de faire toutes les montées en tête (bon… comme d’habitude ;-)

Je pense que s’il s’entrainait un petit peu, Contador et les frères Schleck auraient du mal à tenir sa roue (malgré son âge ;-). Autrement, au regard des résultats, Marc, Patrick et moi sommes en train de réfléchir sérieusement à faire une coupure d’au moins quatre mois (voir plus) le prochain hiver.

Mais bon, si on revient à notre sortie : Matinée grise et froide (entre 4 et 7°C), sol mouillé à cause des pluies de la veille avec, en plus, beaucoup d’humidité.

Neuf cyclos au RDV (plus Americo, qu’avec sa classe naturelle, nous a rattrapé en cours de route ;-). Route vers le Sud (pour rentrer avec le vent dans le dos) vers Maisse, Milly la Forêt, Boutigny, Mondeville et Mennecy.

De gauche à droite: Patrick (déjà remis de sa grippe), Philippe et Gerard.

Un nouvel élément avec lequel je n’ai pas pu parler aujourd’hui.
Et Marc, Jean Charles, Bernard et Atilio en train de partir.

De mon côté, j’ai passé une bonne partie de la matinée en tête (avec Marc). Maintenant, je peux me permettre ce rythme… même si, comme d’habitude, je lâche dans les côtes pour ne pas monter en pulsations.

En conclusion : Un peu plus de trois heures et demie de vélo pour parcourir 93,5 km avec 490 m de dénivelée à une vitesse moyenne de 26,5 km/h. Une fréquence cardiaque moyenne de 139 pulsations en effectuant deux montées (dont celle de Mondeville) juste en sous de mon seuil et une accélération vers la fin pour décrasser le moteur ;-)

Et comme tout le monde, pendant la semaine, je n’ai pas entrainé non plus. Juste trois séances d’home trainer (le lundi pour décrasser, le mardi en force et le jeudi pour développer le mécanisme des lipides), deux séances de musculation au gymnase (mercredi et vendredi) et double sortie en route (une le samedi de 66 km et celle de dimanche ;-).

Je continue à perdre du poids mais pas à la vitesse que je voudrais. Normal, car pour l’instant, je ne me prive de rien… Même si cette semaine, il faudra que je surveille un peu parce que je pars en Turquie pour trois jours et mes parents arrivent à la maison avec tous ces bons trucs de l’Espagne.

Bonne Route

dimanche 6 février 2011

RETOUR A LA VALLE CHEVREUSE

Le temps passe vite et on est déjà au mois de février.

Le mois de janvier a été très productif (plus que je m’attendais) avec 31 heures et demi et 758 km (dont une bonne partie sur l’home trainer) à une moyenne de 132 pulsations.

Mais la vraie nouvelle de cette saison ont été les séances de musculation au gymnase de Morsang sur Orge (neuf en total si je compte celles réalisées à l’hôtel en Espagne). Comme je vous avais déjà expliqué, je suis en train de découvrir l’anatomie humaine grâce à la douleur produite par les courbatures ;-)

Le point négatif : le poids. Cette semaine j’ai récupéré une partie de la bouteille que j’avais perdue. J’ai l’étrange habitude de compter mes kilos en plus comme s’il s’agissait de bouteilles d’eau d’un litre et demi (c’est plus graphique ;-). Et j’ai encore trois à perdre :-(

Le problème est que le muscle est plus lourd que la graisse et malgré une diminution du pourcentage de cette dernière j’ai gagné un peu de poids. De la graisse il me reste encore pour passer l’hiver et une partie du printemps donc je ne peux pas voir encore mes nouveaux abdos… ;-)

Bon, si on revient à notre sortie d’aujourd’hui. Pas mal de monde au RDV, environ une douzaine de cyclos.

Aux désormais, habituels…
Le retour de Joël et Jean Charles (à droite et à gauche sur la photo).
De ???, je ne me souviens pas de son prénom (au centre) entre Jean Charles et Jean Claude qui ne se lasse pas de regarder son nouveau cadre BMC (je prendrai des photos la prochaine fois car je ne me suis aperçu du changement qu’une fois sur la route).
Et les habituels Patrice (à gauche) cette fois sans ses amis et Patrick (à droite) qui a passé la dernière semaine au lit avec la grippe. Conséquence : C’est la première fois qu’il reste avec moi sur les côtes… ;-)
Dès le premier moment Marc et moi avons pris les choses en main et, comme cette fois, le vent soufflait du sud-ouest nous sommes allés vers la vallée Chevreuse.

Cette fois, le conseil des anciens nous a accompagné jusqu’au rond point entre Chevreuse, les Mesnil et les 17 Tournantes par où ils ont descendu pour rentrer à la maison. Nous sommes restés à quatre : Joël, Patrice, Marc et moi.

Direction les Mesnil pour descendre les 7 Tournantes vers Dampierre puis monter les 17 Tournantes pour rentrer par Port Royal, Gif et Palaiseau. Bon sur la monté de Gif, Joël (un peu court de forme) et Patrice ont lâché mais, comme on avait leur permission, Marc et moi sommes rentrés tout seuls.

En conclusion : 3h46 minutes de vélo pour parcourir 96,5 km avec 635 m de dénivelée à une moyenne de 25,7 km/h. En ce qui me concerne, une moyenne de 138 pulsations. Je peux maintenant tenir sur le plat, même en tête, mais je lâche toujours sur les côtes et, comme aujourd’hui, j’avais mon Orbea Orca (avec le développement d’été) j’ai profité pour développer la force à chaque montée (et il y en avait quelques unes ;-).

Bonne Route