lundi 26 septembre 2011

RETOUR A LA ROUTE DES GUERRIERS

Hier dimanche, super journée pour faire du vélo (au moins en Région Parisienne). Et ça risque de continuer pendant toute cette semaine. A ce rythme là, je vais établir un nouveau record de kms pendant le mois de septembre.

En effet, malgré des jours qui raccourcissent à vitesse grande ‘’V’’, je continue à aller au boulot en vélo, entre deux et trois jours par semaine. Ce qui fait entre un minimum de 120 - 180 km, car quelques soirées, je rallonge un peu.

Et oui… il faut que je rentabilise mon nouveau Bianchi… ;-)

Comme vous voyez je l’ai équipé de double éclairage AV et AR (lumière fixe + clignotante) auquel il faut rajouter mon gilet fluo (spécifique vélo) et une housse pour le sac à dos (aussi fluo). Le matin, quand je sors de la maison on dirait un sapin de Noël roulant… (la sécurité avant tout ;-).

Bon, si on revient à la sortie d’hier dimanche. On est parti très calmement vers Etampes. On était dix au départ, mais Joël est parti avec un collègue. Notre rythme pépère, (que 29 km/h de moyenne) ne devait pas les convenir. Et à La Ferté Alais le « Conseil des Anciens » (Bernard, Attilio et Gérard) nous a quittés.

On est resté à cinq : Marc, Patrice (avec deux copains) et moi… on a roulé plus ou moins ensemble. Dès qu’il y avait une côte, Marc et moi on se détachait mais après on attendait sagement ’’la bande de Patrice’’. Nous sommes arrivés à Etampes puis continué vers la Val St. Germain pour prendre la, déjà mythique route des Guerriers.

Il y a un an on était des habitués car c’était une des routes préférées de Thierry mais, après son départ vers Bordeaux, je crois qu’on ne l’avait pas prise à nouveau. Et c’est à l’approche d’Angervilliers que nous (Marc et moi) avons lâché définitivement Patrice et ses copains.

Une journée magnifique avec des paysages aussi magnifiques.


Des vaches et des chevaux comme si on était aux Pyrénées (personne ne dirait qu’on n’est qu’à 20 km de Paris).

Pas rare que Marc reste hypnotisé… ici juste avant les montés de Russigny et l’Escargot que, comme toujours, on a monté à fond (mais, cette fois, sans battre aucun record ;-)


Finalement, 102 km avec 755 m de dénivelée positive, ce qui est plutôt bien pour un mois de septembre.

Bonne Route

lundi 19 septembre 2011

LA CAVERNE D’ALI-BABA

Samedi dernier je suis allé au Salon du Cycle de Paris, RDV obligé des aficionados.

Cette année grâce à l’alternance avec le salon de Lyon, presque toutes les marques étaient au RDV sauf Trek (qui ne vient jamais) et Cannondale (apparemment victimes d’un vol qui les a empêchés d’exposer leurs vedettes).

Comme vous comprendrez, à la veille de l’achat de mon nouveau vélo (pour replacer celui qui m’a été volé à Megève) je ne pouvais pas rater ça. Bon… finalement je ne sais pas si j’ai bien fait d’y aller parce que, au regard de tout ce beau matos, j’ai, désormais, plus de doutes qu’avant avec trois candidats à la place d’un et… ça pourrait être encore pire… ;-)

Avec l’appui de quelques photos, (malheureusement de moyenne qualité car mon portable n’a pas de flash), je vais essayer de vous expliquer ce qui m’a plus marqué.

Trois tendances se dégagent cette année :

1) Sans hésiter, l’Ultegra électrique (la star du Salon). Presque toutes les marques présentaient au moins un vélo avec ce groupe, avec les câbles parfaitement intégrés dans les tubes. Pour l’avoir essayé et même torturé (avec un autre visiteur), je peux vous dire qu’il marche très bien. Franchement, j’ai été impressionné et je suis sur le bord de craquer. Le seul problème, l’intégration de la batterie, à mon avis, pas encore bien réussie. Deux exemples :

Time : Derrière les plateaux...

Pinarello : Pas top en plein milieu du tube diagonal.

Orbea et Trek (je n’ai pas des photos) : à gauche, en dessous de la base.

2) La généralisation des vélos pour cyclosportifs (toutes les marques en on au moins un). Issus des vélos de compétition mais avec les douilles un peu plus hautes, le tube horizontal un peu plus court et, surtout, plus confortables et adaptés à nos forces. Mais toujours très performants, au tel point que quelques pros s’en servent pendant les classiques du début de la saison.

Quelques exemples et parmi eux deux des candidates qui me font, aujourd’hui, hésiter …

Pinarello Rockh (la même de la photo ci-dessus mais cette fois en rouge)

Time RX Instinct Lapierre Xelius 700 (en version Française des Jeux) la favorite de Florian…3) du point de vie esthétique, la mode des couleurs satinés (ou mat) presque toujours en noir. Pinarello, Orbea, Specialiazed, etc.

Ci dessous des autres marques qui m’ont aussi impressionné, même si je n’envisage pas de les acheter :

Définitive de Gitane (impressionnant) avec des tubes aux formes torturés qu’on ne se lasse pas de regarder et de toucher. Mais, je ne sais pas qu’est-ce que ça peut donner sur la route…Le nouveau cadre Look que pour moi a deux défauts majeurs : la potence et l’axe de pédalier spécifiques (on ne peut pas monter que ceux-ci). Et, de mon point de vue, la potence est trop massive surtout sur des vélos en petite taille (ce qui est mon cas).Malgré tout, ils sont magnifiques spécialement aux couleurs nationaux…
Colnago (le top du luxe italien) avec un groupe américain Sram… why not?
Et un autre des stars du salon : Pinarello Dogma 2… le TOP du TOP.
La mode vintage est toujours présente mais cette fois empruntant les idées de l’automobile (façon Mini ou Fiat 500). Des cadres à l’ancienne avec des composants d’aujourd’hui.

Peugeot…
Et même le ROI de la fabrication artisanale et des randonneuses, Alex SINGER, s’y met :
Mais sans doute, le prix de la passion irait vers cet artisan (anglais ou américain, je n’en suis pas sûr) avec cette créature…
Je ne sais pas si c’est le meilleur vélo pour monter le Tourmalet mais on pourrait passer des heures à regarder la multitude de petits détails…
Bon, comme vous pouvez l’imaginer, il y avait beaucoup plus d’autres choses mais je vais en rester là… avec quelques photos des « singles speed » et quelques vélos crées par des designers:


Bonne Route