jeudi 24 mai 2012

LES QUATRE MOUSQUETAIRES

C’est bien de reprendre les sorties des après-midi avec les collègues de l’ESR, ça me manquait… Avec tous ces déplacements, les vacances et les ponts (plutôt aqueducs) de ces dernières semaines je n’ai pas été trop présent, mais la sortie d’aujourd’hui a bien compensé.

On était quatre : Vincent, Lionel, notre président Emmanuel et moi. 



L’objectif, faire des côtes et plutôt en force avec le gros plateau pour préparer la Time-Megève-Mt. Blanc et, au passage, nous solidariser avec Emmanuel…

En effet, il ne peut pas mettre son petit plateau… depuis plus d’un an. Avec ce petit détail vous pouvez en déduire la puissance de la « bête »… ;-)

L’autre qui était aussi au-dessus du lot aujourd’hui, Lionel, même pas avec mon Trek j’ai pu le lâcher… encore pire, il m’a mis une bonne raclette. Et il se plaint encore d’être trop lourd… Heureusement dirais-je ;-)

Bon, au moins, j’ai réussi à le battre sur la Madeleine, comme le prouvent les photos, et en gagnant aussi la bataille psychologique car je l’ai montée avec le gros plateau… ;-)

Et Vincent, comme toujours, accroché sur le plat et de plus en plus proche sur les côtes… Dans quelques mois il ne sera pas loin de notre niveau, voire plus.
Lui, il aurait eu le temps de la monter deux fois à la place d’attendre là contre le mur… ;-)
En conclusion : Environ 60 km avec 576 m de dénivelée à une moyenne de 27,5 km/h, pas mal même si l’objectif c’était plutôt de développer la force. Et le mieux… super-ambiance décontracte, dans le cadre merveilleux de la vallée Chevreuse et avec une météo estivale…

Dommage pour ceux qui ont manqué la sortie…

Bonne Route

lundi 21 mai 2012

UNE LOOK BIEN ARROSEE

Dimanche dernier, nous étions à Nevers pour le départ de la Look. L’ESR était bien représenté par Emmanuel (notre responsable de groupe ;-), Vincent et moi-même. Et avec nous, Florian (qui travaille à VSF) et Christelle, sa copine, qui a eu son baptême de feu (sur un vélo) puisque elle a réalisé la rando de 57 km.

Nous sommes arrivés dans l’après midi de samedi avec le temps juste pour prendre nos dossards, plus le maillot offert par l’organisation, préparer nos vélos et aller diner.

Economies obligent nous étions trois (plus nos vélos) dans une chambre, à mon avis, dimensionnée pour deux personnes car il n’y a avait que deux lits… ;-)

Bon, finalement, comme Emmanuel a promis d’être sage pendant la nuit, j’ai mis le vélo de côté et il a pu dormir à mon côté (et oui… quand on est responsable de groupe on se sacrifie pour les autres et on dort par terre si nécessaire ;-)

Réveil à 05h40, pour prendre le petit déjeuner à 06h00 et être au point de RDV à 07h00 pour partir en peloton groupé, tranquillement, au circuit de Magny Cours où était prévu le départ.


Au point de RDV l’ambiance est tombée d’un cran quand les premières gouttes de pluie ont commencé à tomber. Elles nous ont accompagné sur la presque totalité des 17 km entre Nevers et le circuit.

Mais sur la ligne de départ, elle s’est calmée donc on n’a pas hésité à montrer nos beaux maillots…


Et à manger un peu… ;-)
Départ du grand parcours, comme prévu à 08h00 pile. Nous étions trois (Florian, Emmanuel et moi). Le parcours de 89 km, où était engagé Vincent, partait à 08h20 et la rando, pour Christelle à 08h30. Mais tout le monde a eu le droit de faire un tour du circuit. Un moment magique!

Comme toujours, à fond dans le circuit et à fond pendant la première heure de course. Même si cette fois les cyclos ont été prudents et sont partis un peu plus calmement (ce qui n’a pas empêché deux accidents, encore dans le circuit, dont un avec une cassure de clavicule).

La relative prudence des « pros » nous a permis (à Florian et moi) de rouler avec le groupe de tête pendant la première heure de course (on était, comme même, à plus de 36 km/h de moyenne).

Finalement, sur un faux plat montant où ils ont mis un petit coup d’accelerateur, j’ai dû lâcher prise et Florian, qui avait son jour magique et qui pourrait avoir resté avec eux pendant quelques km de plus, est resté avec moi. Mais on n'a pas été tout seuls longtemps, des cyclos sont venus nous joindre jusqu’à former un groupe d’environ huit personnes qui a grandi jusqu’à une quarantaine juste après le premier ravito (où, comme prévu, on ne s’est pas arrêté).

Pendant ce temps là, la flotte retombait à nouveau, et cette fois abondamment. Presque deux heures (voir plus) d’eau, heureusement, la température était plutôt bonne (15°C) donc on n’avait pas froid. Les seuls problèmes c’étaient de gérer le stress pour ne pas tomber (surtout roulant en groupe) et de ne pas trop avaler les saloperies dégagées par les roues des autres cyclos ;-)

Le 2ème ravito est passé en mode TGV sur une petite gare en province, c’est-à-dire, personne ne s’est pas arrêté ;-) Florian et moi, avions déjà prévu ça et même si on avait envie de faire une pause « technique » on a tenu bon. On ne voulait pas perdre notre train, comme l’année dernière… ;-)

Et à cinq km de l’arrivée, Florian qui avait un TRES bon jour (par rapport au nombre de km cumulés et au regard de son état de forme, jeudi dernier) a décidé d’attaquer :-0

C’était juste pour le fun et pour mettre un peu d’ambiante même s’il n’a pas fait illusion long temps :-)

Une fois Florian rattrapé nous sommes arrivés, sans plus d’incidents, sur la dernière monté pavée (à l’intérieur de Nevers) et… pour la première fois, j’ai croisé la ligne d’arrivée avant lui… Ceci dit, je ne me suis pas aperçu, donc je n’ai pas pu fêter ça comme il se doit. Je croyais qu’il était encore sur la partie avant du groupe ;-)

Nous sommes arrivés en 4h 46 min (127 et 133 respectivement sur 230 cyclos) à 35 min du premier et avec une vitesse moyenne de 32,7 km/h (33,3 km/h sur nos compteurs).

De son côté, Emmanuel a fini en 5h 31 min (au poste 203) avec une moyenne de 28,2 km/h. Un résultat plus qu’honorable pour quelqu’un qui a peu roulé cette année et comparable au résultat que j’aurais pu faire il y a trois ans.

Mais celui qui m’a le plus surpris, a été Vincent (désolé mais on ne l’a pas trouvé au circuit pour le prendre en photo). Sur le parcours de 89 km a fini au poste 112 sur 233 (en 2h 46 min) et avec une moyenne de 32,1 km/h… Ce gars, le jour où il aura un peu plus d’endurance il va nous faire souffrir… Ça c’est sûr !

Et Christelle a réussi à terminer sa premier rando sur un VTC Btwin de plus de 20 kg. C’était sa 2ème plus longue sortie de sa vie… Chapeau !

Nous étions TOUS très heureux d’avoir fini cette belle rando sans aucun incident, malgré la flotte, mais nos aventures étaient loin de se terminer car nous avons eu à gérer la « bonne humeur » du propriétaire de l’hôtel qui, au passage, nous a un peu animé l’après course.

Je ne vais pas rentrer dans les détails car ce serait trop long (on vous le racontera on live) mais un seul conseil pour ceux qui voudront faire cette cyclo l’année prochaine (rouler sur le circuit de Magny Cours, ça vaut la peine) :

Surtout NE vous logez PAS à l’hôtel VERDUN de Nevers… :-(

Bonne Route

jeudi 17 mai 2012

LA FIN D’UN CYCLE


Dimanche dernier, après presque un mois sans sortir avec le groupe Babou, j’ai pu, en fin, me libérer et partager une sortie avec eux… Bon, pour être honnête, je n’ai pu que les saluer sur le point du RDV, avant partir rouler avec Marc.

En effet, les choses ont beaucoup changé depuis un certain temps… D’abord avec la « démission » des gens de Draveil (il y a un certain temps, déjà), ensuite, le plus forts (Joël, Hervé, etc.) ont aussi quitté le groupe pour aller rouler avec un autre plus en accord avec leur niveau et, dernièrement, le « Conseil des Anciens » part rouler de leur côté.

Et maintenant, même pas Patrick, ni Patrice (quand il vient), ni Gérard, ni les autres viennent rouler avec nous. Apparemment, on fait des sorties trop longues et/ou trop dures… La conséquence, on reste presque toujours à deux : Marc et moi.

Personnellement, je me demande comment et quand ils vont mettre un peu plus de distance, dénivelé et intensité dans leurs sorties… en hiver ? ;-)

Autrement, je comprends aussi que tout le monde n’a pas des objectifs « cyclosportifs » dans les mois à venir donc ils n’ont pas besoin / envie de rouler pendant un peu plus de temps et avec un peu plus d’intensité pour se préparer. Mais on pourrait, je crois, partager un bout de route ensemble (même si quelques uns font demi-tour plus tôt).

En conclusion, Marc et moi sommes partis tous seuls, (une fois de plus), vers Fontainebleau (le vent soufflait du NE) et rentrer sur les bords de la Seine. Environ 120 km, sans trop de difficulté, car il n’y avait que 550 m de dénivelé.

Aucun incident sur la route, que deux pauses techniques aux endroits habituels (car nous avons nos petites traditions… ;-)

Me concernant, des très bonnes sensations, avec une fréquence cardiaque plutôt basse (137 pulsations) et une vitesse moyenne assez correcte pour notre niveau (29,4 km/h). Je crois que je suis un peu plus en forme que l’année dernière à la même période même si, samedi dernier, je n’ai pas réussi à battre mon record sur l’Escargot (où je suis allé me tester). Que le troisième meilleur temps, à deux secondes du 2ème et dix du record ;-).

C’est pour cela que mardi dernier, profitant qu’il pleuvait des cordes, je me suis puni avec une séance de fractionné sur l’home trainer ;-).

Autrement, aujourd’hui jeudi, profitant le jour férié, j’avais RDV avec Florian aux Molières pour l’accompagner à St. Fargeau Ponthierry…

Au point du RDV, où on a ouvert une nouvelle boutique vélo…


Et Florian, une fois arrivé, avec un peu de retard… ;-)


Dès les Molières on est allé vers Limours, St. Cheron et St. Yon (un circuit plein de côtes car on coupe en perpendiculaire les différentes vallées de la région).

Jusqu’à St. Yon le vent était plutôt défavorable, heureusement, on était un peu protégés. Mais à partir de là jusqu’au pied de la côte de Mondeville ça a été terrible (surtout la route qui amène à Lardy et la longue ligne droite avant Itteville) car il soufflait du SE.

En plus, comme Florian n’allait pas trop bien, (cette année il est un peu en retard sur sa préparation) je lui ai dit de rester derrière donc il a fallu assumer face au vent ces loooongues lignes droites.


J’étais bien content d’arriver à la côte de Mondeville où on était, enfin, protégés. Et à partir de là, le vent était déjà favorable (au moins pour moi). En effet, nous nous sommes quittés sur le rond-point de Chevannes (le point rouge sur la carte) car il devait aller vers la droite pendant 9 km, à nouveau, face au vent et, cette fois, tout séul.

De mon côté, j’ai continué tout droite « à fond la caisse » grâce à l’aide du vent (pendant les 20 km jusqu’à chez moi j’ai remonté ma vitesse moyenne d’un km/h ;-)

Le link pour voir les détails du parcours…


C’est sur, ce dimanche, lors de la Look on va payer l’effort d’aujourd’hui (112 km avec 836 m de dénivelé) mais ce n’est pas grave, car ce n’est qu’une cyclo d’approche vers les objectifs de la saison et, de toute façon… ce qui ne te tue pas, te rend plus fort ! ;-)

Je vous raconterai ça…

Bonne Route

mercredi 9 mai 2012

DOMAINE DE SOUCY


Dimanche dernier je suis resté au lit… en effet, avec des prévisions météo si alarmistes je n’avais aucune envie de me lever tôt, même si finalement, il n’est pas tombé une seule goutte de pluie… :-(

Je me suis levé tranquillement, pris le petit-déj en famille et parti pour un petit tour (67 km) à rythme cool (29,4 km/h de moyenne ;-).

Bon, il est vrai que le circuit (St. Vrain, Poupettes, Janville, Lardy) était assez plat, même si finalement j’ai dépensé un peu plus d’énergie que prévu.

En effet, hier lundi (profitant le pont) j’avais prévu une sortie très intensive (en solitaire) sur la vallée Chevreuse : 114 km avec 928 m de dénivelée avec une moyenne de 28,1 km/h. Le circuit : Janvry, Marais, Angervilliers, Bonnelles, La Celle, Vieille Eglise, Auffargis, Dampierre, 7 Tournantes, Mesnil St. Denis, La Madelaine (en descente ;-), Boullay les Troux, Les Molières pour finir à l’Escargot.

J’avais en tête faire beaucoup de dénivelée pour bien travailler la « force – résistance » et, pour faire les choses plus « intéressantes » j’avais remplacé mon 12-25 par le 12-23 ;-)

Pendant la première moitié du parcours, tout allait très bien (peut être… trop bien). C’est le « problème » de mon nouveau vélo, si tu as les jambes tu n’as qu’une envie… Forcer encore plus, et plus, et plus… Mais quand la fatigue arrive (et avec la sortie de dimanche j’avais un peu en rab) il faut gérer… ;-)


Bon, ce n’était pas si binaire que ça, car pendant la deuxième moitié du parcours j’ai continué à foncer (même si je sentais les limites de mes jambes). Et pour empirer les choses je ne pouvais pas m’en servir de mon 23 (le 21 c’était le maxi que je pouvais mettre).

En effet, quand j’avais changé la cassette j’ai commis l’erreur de ne pas monter la rondelle qui fait de supplément. Je croyais que je n’avais pas besoin car tout était bien serré. La chaîne arrivait à monter sur le dernier pignon mais la butté du dérailleur l’empêchait de bien fonctionner et, par fois, elle finissait pour descendre sur le 2ème.

Sur un groupe mécanique ceci n’aurait été qu’un petit incident mais, avec l’électronique (on le sait) les choses ne sont pas si simples que ça ;-). Justement, quand j’étais presque au point le plus loin du circuit (à Auffargis), j’ai voulu « forcer » le 23 et mon dérailleur AR s’est mis en mode « protection » (c’est-à-dire, bloqué sur le 23 sans répondre aux commandes).

J’ai appliqué la procédure : RESET du système mais le satané machin ne voulais pas redémarrer et… je m’étais presque résigné à rentrer avec le 50-23 ou 38-23 quand… Oh ! Miracle ! les choses sont rentrés dans l’ordre…

J’ai continué mon parcours normalement en faisant attention de ne pas remettre le 23 pour ne pas bloquer (à nouveau le système).

Hier, dans l’après-midi déjà à la maison et après avoir chargé la batterie pour la première fois (car, avec 1450 km, elle était déjà dans le rouge, même si le groupe continuait à fonctionner normalement) j’ai remis la rondelle, réglé le dérailleur, en suivant la procédure, et tout est redevenu normal.

Et aujourd’hui, où je suis sorti tout seul (car quand je me suis pointé à Babou à 08h30, il n’y avait personne), en mode décontracte, j’ai profité pour pratiquer le réglage du dérailleur AR en roulant et sans descendre du vélo. Un jeu d’enfants qui ne prend pas plus de deux minutes… ;-)

Autrement, je vous laisse quelques photos du Domaine de Soucy (à proximité de Fontenay les Briis) où il y a une exposition de sculptures d’Edgardo Carmona (un artiste colombien).





Il y a longtemps que je voulais faire ces photos mais ce n’est pas possible quand on roule en groupe… ;-)

Bonne Route

mardi 8 mai 2012

VELOSTAR 2012


La première cyclo de la saison est déjà derrière moi. Cette fois, elle est arrivée un peu à contrepied, après deux semaines d’entrainement intensif en Espagne (sans temps pour me reposer) mais ça ce n’est pas trop important car mon vrai objectif sportif de la saison c’est toujours la Time – Megève – Mt. Blanc (bon, si on ne me vole pas le vélo, il pleut de cordes ou que sais-je ? ;-)

Cette année, j’ai attendu à la dernière minute pour m’inscrire à cause de la météo TRES incertaine. Finalement, ça s’est joué à pas grande chose car sur la route vers Chamarande (lieu de départ) il pleuvait pas mal. Et même si, en arrivant, c’était déjà fini la route (au départ) était complètement trempée.

Sur cette cyclo, un départ normal c’est déjà dangereux donc, imaginez-vous avec le sol mouillé. Heureusement que, au moins, j’avais changé mes Bontrager par des Michelin Pro Race.

Le choix de l’organisation de partir dès l’allée centrale du château avec un virage à 90°, négocié presque à l’arrêt, pour prendre la route suivi d’une montée de presque deux km, a permis d’étirer les groupes et réduire le risque des chutes.



Comme toujours, l’enjeu pendant la première heure c’était de prendre le bon groupe, chose pas facile car tout le monde roule à fond (peut être avec l’espoir de rattraper la tête de la « course » ;-). Et quand les choses commençaient à rentrer dans l’ordre… on a été rattrapés par ceux qui font le petit parcours (des coursiers pour la plus part) donc, rebelote, on est partis pour un tour de manège… ;-)

Finalement, on a réussi à rester avec le deuxième groupe (du circuit court). On était assez nombreux et les files grossissaient au fil du temps car d’autres cyclos arrivaient à rentrer et nous on rattrapait pas mal de monde aussi…

Ceci dit, le rythme était un peu plus fort que j’aurais voulu (à cause des coursiers) mais petit à petit je me suis trouvé de mieux en mieux. A tel point que j’ai commencé à collaborer en tête du groupe… Bon sur le plat j’étais un peu juste (je manque de rythme) mais sur les côtes… je ne sais pas si c’est mon Trek (ou peut être la perte de poids ;-) mais je montais très, très, très bien (presque toujours en danseuse).

De cette guise, on est arrivé au km 72 où, heureusement pour nous, il y avait la bifurcation entre les circuits long et court… La conséquence presque immédiate, une légère diminution du rythme et, aussi, un peu moins de monde pour passer des relais… donc, il a fallu collaborer un peu plus…

Et même… Je me suis permis de m’échapper avec trois cyclos (très forts), cette fois, sans passer un seul relais… J’avais déjà assez pour tenir leurs roues… ;-)

Bon, les choses ne se sont passées exactement comme ça… Il n’y a pas eu d’échappée, sinon que les trois se sont mis en tête du groupe et, ils étaient tellement forts qu’ils sont partis et, quand j’ai tourné la tête (pour m’abriter un peu mieux dans le groupe) j’ai vu qu’il n’avait qu’un autre cyclo qui était dans le même état que moi… voir pire ;-)

Comme vous pouvez l’imaginer, finalement, les trois se sont échappés à la pédale et nous sommes restés seuls en attendant d’être « assimilés » à nouveau par notre groupe… Et, à partir d’ici j’ai décidé de rester sagement à l’abri dans le groupe ;-)

En effet, mon problème, maintenant, c’était que je n’avais presque plus d’eau (et il restait encore une heure et quart pour finir). Je n’avais pas osé m’arrêter aux ravitos pour ne pas perdre l’abri du groupe et… deux petits bidons ce n’est pas assez pour plus de 4h et demi de vélo…

Je sentais que je perdais des forces (à grande vitesse). Heureusement, que quelques-uns m’ont laissé boire un peu (mais je ne voulais pas en abuser, non plus). Bon, je n’étais pas le seul à être un peu juste… presque toute le monde était déjà bien entamé ce qui m’a permis de tenir jusqu’à 10 km de l’arrivé où, sur la côte de Mesnil-Racoin, j’ai lâché prise et j’ai fini tranquillement à mon rythme (deux minutes après eux).


Finalement, ont été 155 km avec 1275 m de dénivelé parcourus en 4h40 (donc une moyenne de 33,1 km/h) mais le plus important est que j’ai réussi à finir l’épreuve sans aucun incident (profitant d’une superbe ambiance) et avec très bonnes sensations (malgré la soif ;-)

En ce qui concerne le classement, un peu mieux que l’année dernière : 205 sur 367 et, dans ma tranche d’âge, 67 sur 127 ce qui me confirme comme un cyclo moyen… ;-)

Bonne Route