mardi 28 novembre 2017

C'EST GRAVEL?

VTT ou route ?


Éternelle question qu'on se pose régulièrement quand on pratique et on aime les deux disciplines. Mais depuis un certain temps, plus besoin de choisir, si j’hésite, je fais du gravel.


Découvert il y a environ deux ans à travers de quelques articles, des blogs et des sites web (dont la référence incontournable « Bike Café »), puis mis en pratique lors de mes trajets vélo-taf pour chercher des alternatives à la route dès que la nuit est tombée, le gravel commence à prendre de plus en plus de place dans mon quotidien vélo.


Mais en fait, c'est quoi le gravel et à quoi ressemble un vélo gravel ?


Le gravel ce n'est qu'une pratique du vélo, à mi-chemin entre le VTT et la route, qui consiste à rouler sur des parcours mixtes mélangeant des chemins avec des portions de route. Mais, pour certains, c’est presque une façon de vivre le vélo où on privilégie la découverte de nouveaux endroits, l’aventure et le rythme contemplatif.



En ce qui concerne le matos, pour la plupart, on a commencé en utilisant des vélos de route, cyclo-cross ou VTT bricolés (avec des pneumatiques adaptés et, habituellement, des freins à disque). Mais les principales marques de vélo et certains artisans français (Caminade, Leon, …) se sont lancés dans ce nouveau marché et on commence à trouver des gammes adaptées à cette nouvelle pratique.


Personnellement, je roule sur un Specialized Crux (à l’origine un vélo de cyclo-cross) sur lequel je peux monter deux paires de roues différentes en fonction de la sortie : des pneus Hutchinson Overide à 35 mm en tubeless pour le gravel et des pneus lisses en 28 mm pour la route (même si, jusqu’à il n’y a pas longtemps, je roulais sur des chemins avec ces pneus).


Bien évidemment et comme presque toujours ici en France, le gravel a été décrié par la plupart des VTTistes (qui ne le trouvent pas assez technique) et des routiers (qui le voient comme une sorte de VTT et/ou cyclo-cross déguisé).


De mon côté, le fait d’emprunter des chemins, me permet de faire du vélo-taf en préservant ma sécurité. Mais surtout, il devient une alternative très intéressante pour rouler tranquillement sur des pistes et chemins pour lesquels mon « beau » vélo de route n’est pas adapté et, au même temps, ils ne sont pas assez techniques (donc ennuyants) dès qu’on est sur un VTT.


Et de coup, je me trouve à chercher et explorer tout sorte de tracks et nouvelles routes autour de chez moi, ce qui me permet de redécouvrir des coins inédits de la Région en pratiquant mon sport favori d’une façon très décontractée, sans avoir forcement la tête dans le guidon à l’éternelle recherche de performance (ce qui n’empêche de continuer à participer à des cyclo-sportives ou randos VTT).


Donc, en conclusion, une pratique peut être ringarde et sans aucun intérêt, pour certains, mais que pour moi, constitue une nouvelle source de plaisir à vélo. Il ne me reste qu’à trouver quelques compagnons et/ou un rassemblement sympa (il y en a pas mal autour de Paris ou ailleurs en France) pour partager  cette nouvelle expérience… Mais ça va y arriver très rapidement, j’en suis sûr.


Bonne Route