mercredi 3 novembre 2010

MON PREMIER OBJECTIF 2011

Lundi dernier, je suis resté au lit donc j’ai loupé mon RDV avec le groupe Babou. Plus tard dans la matinée, je suis sorti tout seul avec le but de préparer mon premier objectif de la saison 2011.

Et maintenant, après les quelques allusions que j’ai fait dans mes dernières chroniques, j’imagine que vous commencez à vous demander de quoi s’agit-il ?

Donc à risque de vous décevoir, voici l’objectif que je me suis fixé à partir du mois de mars (quand il ferra moins de froid et les jours seront un peu plus longs) : Aller au boulot en vélo… ¡TACHAAAAM! :-)

Et tout cette histoire pour ça ??? (Eh oui ! vous l’avez pensé si fort que je vous ai entendu ;-)

Bon, avant être jugé (et condamné, sans doute) laissez moi vous expliquer le contexte :
- Pour commencer, j’habite à 30 km du boulot dans la zone la plus peuplée de toute l’Europe, donc des autoroutes et/ou voies rapides par tout et des millions de voitures.
- La première partie du parcours (~15 km) m’amène vers les Nord (me rapprochant de Paris) à travers d’une zone urbaine très transitée. Au moins, elle est très bien éclairée.
- Manque de chance, ces 15 km sont en montée (180 m de dénivelée positive) jusqu’à rejoindre le plateau où est situé le Technocentre (le centre d’ingénierie Renault).
- Ces premiers km sont suivis d’environ cinq km sur une route « solitaire » sans aucun éclairage où les voitures, qui viennent de sortir d’une zone pleine de feux rouges, tracent à 200 km/h (au moins… ;-)
- Mais tout n’est pas si « difficile » car, sur le parcours, il y a pas mal de pistes cyclables. Ceci dit, ces premières recherches m’ont permis de constater (sauf autour de St. Quentin en Yvelines), qu’on est TRES loin d’avoir un réseau de voies cyclables digne de ce nom.

Certains se demanderont la raison d’une telle idée maintenant. Bon, ça pourra vous choquer, mais dans le temple de l’automobile (le Technocentre de Renault ;-) il y a pas mal de monde qui vient au travail en vélo. Je suis entouré… parmi eux, le plus, on pourrait dire… dingue, vient en VTT depuis Paris à travers des parcs et forêts (certaines parties du parcours en singletrack) et, tout ça, en pleine nuit.

Comme vous comprendrez, j’ai fini pour me poser la question et, rapidement, l’idée du défi est venue à l’esprit…

La première difficulté était de trouver un parcours à travers de la zone urbaine (où on ne passe presque jamais lors de nos sorties dominicales). Et, il va de soi, en évitant les autoroutes et voies rapides.

Quelques heures sur Google Maps ont suffit pour trouver diverses possibilités que j’ai dû tester sur le terrain, lequel évolue très vite. Pour preuve, j’ai découvert une nouvelle piste cyclable entre la gare de Massy et la Polytechnique de Palaiseau qui n’était pas encore documentée et qui pourrait m’éviter une partie du parcours en ville…

Après quelques essais partiels, ce lundi a été ma première répétition où j’ai réussi à parcourir les 30 km qui relient la maison et le boulot (un peu plus de 60 si on tient compte du retour). Au passage, j’ai profité pour analyser les différentes alternatives. L’objectif étant de trouver le parcours le plus sécurisant possible.

Le jour s’est levé avec un peu de brouillard, mais quelques km plus tard, en arrivant sur le plateau de Saclay à travers de la piste non répertoriée, le soleil était au RDV. Je voulais tester le pourcentage avec un 39x25 et la conclusion est qu’il est un peu fort pour entrainer la cadence (en endurance de base).

Une fois sur le plateau, après avoir examiné deux voies sans issue (ou qui devenaient des chemins forestiers), j’ai suivi le morceau de route qui amène à Saclay et que je voudrai éviter (celui où les voitures roulent à 200 km/h).

Ici en arrivant à Saclay (à la fin de la « célèbre » ligne droite)…A Saclay on peut prendre une voie cyclable (ci-dessous) qui longe l’Institut d’Etudes Nucléaires pour continuer, juste après, vers St. Aubin (où personne ne va jamais) ce qui veut dire que je devrais l’abandonner et prendre, à nouveau, la route jusqu’à Chateaufort.A Chateaufort on rentre dans l’agglomération nouvelle de St Quentin en Yvelines et, là, on sent rapidement la différence, car ici tout a été pensé pour fomenter les transports en commun et le développement durable. Des voies exclusives pour les bus et d’autres pour les bus par tout. La seule zone que je connais où on a une vraie alternative aux voitures. Le rêve eco-cycliste devenu une réalité.

Sur la photo, ci-dessous, vous avez un bon exemple : la route à gauche, au centre la voie cyclable et, finalement, à droite les voies pour le bus. Et c’est comme ça par tout… Dans ces conditions, les derniers km du parcours ont été vraiment un régal : aucun stress lié à la circulation automobile et, en plus, c’est plat comme une table.

Et ici, les photos à l’arrivée à destination. 1h20’ à rythme tranquille, avec un peu d’exploration et en respectant les feux.(désolé, mais j’avais le soleil en face)

Au retour, j’ai profité pour tester des parcours alternatifs. Pour commencer, à la place de revenir à travers des pistes cyclables de l’agglo je suis parti sur une route qui côtoie l’aéroport de Toussus et qui, en plus, est interdite aux véhicules (sauf engins agricoles et deux roues). Donc, j’ai décidé que ce sera mon parcours principal (je ne crois pas que, les matins, je trouverai des bouchons à cause des tracteurs ;-).

Après, pour éviter le bout de route entre Saclay et la Polytechnique (le plus dangereux) j’ai viré vers Saclay (longeant la N118). Un détour d’environ deux km mais la piste est dans bon état.

En traversant la N118 (avant descendre sur Orsay) il y a une piste cyclable qui amène à la Polytechnique. J’ai appris ça sur une carte car elle est tellement cachée (coincée entre les arbres et un mur en pierre) que je ne l’avais jamais vue.

Le problème est qu’elle n’est pas entretenue : des nids de poule et des racines par tout. Avec un VTT ça pourrait passer mais pas avec mon ancien Vitus. Autrement, j’ai pu constater que l’élasticité n’est parmi les multiples propriétés du Dural, donc avant perdre tous mes dents, à cause des vibrations, j’ai décidé de revenir sur la route.

Une fois à la Polytechnique… je suis rentré dedans !!! Bien évidemment, c’était voulu car à l’intérieur il y a une route en forme d’anneau (une sorte de périphérique entourant tous les bâtiments et installations). Personne ne surveillait, ni à l’entrée ni à la sortie malgré les barrières (qui étaient levées) et les postes de garde (vides). Si ça se confirme je pourrai éviter le morceau de route le plus dangereux.

Et à partir de là, descente sans aucun problème, à travers de la zone urbaine (Palaiseau, Champlan, Longjumeau, etc.) jusqu’à la maison. Une heure à peine pour faire le retour. Hier j’ai mis plus de temps, coincé dans les bouchons.

Bon, une fois la route identifiée (avec plusieurs alternatives) il ne reste qu’à équiper le vélo avec des lumières, acheter une veste réfléchissante (adaptée au vélo), un sac à dos (pour la cravate ;-) et, finalement, repérer les vestiaires et m’assurer que j’ai l’accès (ils sont dans une zone confidentielle gérée par la Direction à laquelle je appartiens). Mais tout ça, je vous l’expliquerai plus tard…

Par ailleurs, quelqu’un a testé le petit bonhomme qui se trouve sur la barre du zoom de Google Maps ? Je vous conseille de le prendre ave la souris et le placer sur un point de la carte que vous êtes en train de regarder… Attention, nous sommes surveillés !!!

Bonne Route

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