samedi 27 juillet 2013

PETER THOMSON BIKE TOURS

Peter Thomson, écossais d’origine, est un cycliste qui a réussi à transformer sa passion en métier. En effet, installé en Espagne à Sitges (à côté de Vilanova) il est un des fondateurs de la société qui porte son nom et qui organise des stages cyclistes, un peu partout en Europe, principalement orientés aux amateurs anglo-saxons, en liaison avec le Tour de France, le Giro et la Vuelta.


Cette année j’ai eu l’occasion de participer, (comme membre du staff et plus concrètement comme « Ride Leader »), à un des stages sur le Tour de France : Extreme Alps. Au programmé (qui a été raccourci après par des raisons météorologiques et de logistique) : 670 km avec 15640 m de dénivelée.

Une semaine très, très, très chargée (dans tous les sens du terme) mais inoubliable… Pour résumer très court, même si j’ai fini complètement épuisé, je me sens dix ans plus jeune… ;-)

Je partais en TGV le samedi 13 juillet vers Grenoble où le reste du team, qui venait de Vilanova, devait passer me prendre. Puis aller, tous ensemble, vers Deux Alpes où nous devions passer la première moitié du stage. 

Au passage, nous avons profité pour reconnaitre (sur les fourgos) la première étape.

Dimanche, après avoir préparé la meeting room et l’atelier, grosse séance de reconnaissance des parcours (toujours sur la fourgo), dont celui de notre « presque-Marmotte ». Et, dans la foulée, départ vers Lyon où, lundi, nous devions recevoir nos « guests ».


Vues au sommet de la Croix de Fer…

Et lundi matin, à 08h30, le moment tant attendu… nous recevions nos 30 clients (la plus part d’origine américain, mais aussi des australiens). Chargement des vélos et bagages dans les fourgos et retour à Deux Alpes où, l’ambiance après manger était très relax…
Ca n’a pas duré car, après avoir remonté les vélos, départ pour la première séance de vélo, moi (avec Ricard sur la fourgo) en charge du groupe B. Le parcours : Deux Alpes, Alpe d’Huez (jusqu’au virage 16), retour au pied de Deux Alpes par une petite route presque inconnue et remontée à l’hôtel.

Le temps d’apprendre à se connaitre, quelques photos et les premiers rires…






Mardi matin, j’avais corvée « sac à dos »… autrement dit, je devais monter des sacs à dos de nos clients à l’Alpe d’Huez (au restaurant où nous verrions passer le Tour de France). Et, sur la montée de l’Alpe d’Huez, j’ai souffert plus sur la voiture que l’équipe sur les vélos… En effet, il y avait des milliers de cyclistes en train de grimper l’Alpe (dont les nôtres), qu’il a fallu esquiver dans tous les sens.

Le plan était de revenir au pied de Deux Alpes (où j’ai rejoint à nouveau l’équipe B avec Aigars) pour monter la Sarenne, puis Alpe d’Huez et aborder la montée à Deux Alpes par une route « secrète » très sympathique avec des vues imprenables.

Des conditions météo, avec une chaleur caniculaire,

qui ont fait qu’on décide (au grand soulagement de tous les participants) de faire demi-tour au sommet de la Sarenne, puis remonter Deux Alpes par la route traditionnelle (quelques-uns même pas sur le vélo mais sur la fourgo que j’avais garée au pied). De mon côté, j’ai été le seul (puisque j’avais la permission de mon pote Sergi) à aller roder sur la route « secrète » et, malgré le détour, j’ai eu le temps de rattraper quelques clients en « perdition » (avec lesquels je suis resté) sur la deuxième partie de la montée à Deux Alpes.











Même si les filles avaient encore beaucoup de force... 

Mercredi, c’était la plus grosse journée (Deux Alpes, Croix de Fer, Télégraphe, Galibier, Deux Alpes). Si on replace la montée finale à Deux Alpes par celle de l’Alpe d’Huez, c’est le même parcours que la Marmotte…


Greig sur les derniers km de la Croix de Fer…

Finalement, les conditions météo (cette fois, la pluie) ont fait qu’on l’allège un peu. Au sommet de la Croix de Fer il pleuvait pas mal et personne dans le groupe C (les moins forts) n’a pas voulu se risquer sur la descente donc on a descendu en voiture jusqu’à St. Jean de Maurienne où nous avions prévu de déjeuner.


Dans l’après-midi, nous sommes repartis sur les vélos pour affronter la plus grosse difficulté de la journée : Télégraphe, Galibier. L’assistance au sommet du Télégraphe…

Les sept derniers km du Galibier si difficiles que d’habitude mais, en plus, avec le retour de la pluie et… le froid.


Nous avions prévenu à tout le monde qu’avec ce type de conditions hors de question de faire la descente du Galibier… Sécurité avant tout ! Et personne ne s’est plaint… mieux encore, on a dû prendre en charge des autres clients (d’autres groupes Thomson) et, par solidarité, quelques personnes en détresse au bord de l’hypothermie…  Par ailleurs, on a reçu un mail de félicitations pour la bonne gestion de cette « crise ».


Jeudi c’était la première des trois journées consacrées au Tour de France, ce que ne veut pas dire qu’on n’a pas fait du vélo, bien au contraire car, pour commencer, il fallait monter à l’Alpe d’Huez et, après l’Etape des pros, descendre la Sarenne (sur le mouillé) et remonter à Deux Alpes.


Thomson Bike Tours mobilise un peu de monde (les vélos en attente de la fin de l'étape;-).
Vendredi, le RDV avec le Tour était au sommet de la Croix de Fry (un classique de la Time – Megève - Mt. Blanc). Le départ était prévu à Megève, mais les conditions drastiques des organisateurs du Tour et de la gendarmerie ont fait qu’on neutralise la première partie (qu’on a faite en voiture) car impossible d’assurer l’appui logistique sur des routes fermées à la circulation (des voitures) plusieurs heures à l’avance. Dommage, car j’avais envie de monter le col de l’Epine, que je ne connais pas, prévu initialement au programme. Finalement, on a pris le départ qu’à Serraval (à quelques km de la montée à la Croix de Fry) avec des conditions caniculaires.

Mais pendant qu’on attendait le passage des pros, dans le Vantage point le temps s’est beaucoup dégradé.

Le passage des derniers pros... 

Des grosses tempêtes sont tombés et, par conséquence, la plus part ont décidé de faire le retour (descente de la Croix de Fry, Aravis, Megève) dans les voitures. Ceci dit, certains ont voulu défier les conditions météo et (avec Aigars et moi comme ride leaders) ont fait le retour sur le vélo… et je peux vous assurer qu’on a pris une bonne rincée… ;-)

Pour certains, au regard de leur euphorie à l’arrivée à l’hôtel (c’était vraiment la fête) devait être leur premier vrai arrosage sur un vélo… ;-)

Samedi, dernière journée sur le vélo, on a été contraint, à nouveau par les mêmes raisons, de s’approcher du point d’arrivée. On a décalé le départ de Megève à St. Jorioz et on a abordé la montée de Semnoz par Annecy au lieu de suivre le parcours du Tour. Certains ont profité pour prendre une journée un peu plus cool et visiter Annecy avant d’aborder la montée. 





De mon côté, je me suis permis de la faire à mon rythme ce que n’a pas empêché de partager la route avec ceux que j’ai pu rattraper.


Des vues au sommet et de notre « Vantage point »Avec très bonne ambiance « Tour »




Avec très bonne ambiance « Tour »

Les cadors...


Une fois l’étape terminée, il ne restait qu’à rentrer à l’hôtel (les premiers km sur le vélo, puis en voiture) démonter les vélos et se préparer pour le retour à la maison, le dimanche, via Lyon.  
En conclusion : ~333 km – 11680 m de dénivelée des journées à rallonges (06h00 – 23h00 non-stop pour donner le meilleur des services à nos clients) mais, surtout, des grands moments de convivialité avec l’équipe (Lydia, Père, Ricard, Jordi, Aigars et Sergi) et de partage avec la trentaine de passionnés qu’on a eu la chance d’accueillir.

Maintenant, il ne reste qu’à se récupérer avant d’aborder d’autres aventures… et à peaufiner, encore plus, mon anglais… (car mes problèmes auditifs que, en espagnol et/ou français, j’arrive à dissimuler assez bien, n’ont pas de solution ;-)


Bonne Route

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