Éternelle question qu'on se
pose régulièrement quand on pratique et on aime les deux disciplines. Mais depuis
un certain temps, plus besoin de choisir, si j’hésite, je fais du gravel.
Découvert il y a environ deux
ans à travers de quelques articles, des blogs et des sites web (dont la
référence incontournable « Bike Café »),
puis mis en pratique lors de mes trajets vélo-taf pour chercher des
alternatives à la route dès que la nuit est tombée, le gravel commence à prendre
de plus en plus de place dans mon quotidien vélo.
Mais en fait, c'est quoi le
gravel et à quoi ressemble un vélo gravel ?
Le gravel ce n'est qu'une
pratique du vélo, à mi-chemin entre le VTT et la route, qui consiste à rouler
sur des parcours mixtes mélangeant des chemins avec des portions de route.
Mais, pour certains, c’est presque une façon de vivre le vélo où on privilégie
la découverte de nouveaux endroits, l’aventure et le rythme contemplatif.
En ce qui concerne le matos, pour
la plupart, on a commencé en utilisant des vélos de route, cyclo-cross ou VTT
bricolés (avec des pneumatiques adaptés et, habituellement, des freins à
disque). Mais les principales marques de vélo et certains artisans français (Caminade, Leon, …) se
sont lancés dans ce nouveau marché et on commence à trouver des gammes adaptées
à cette nouvelle pratique.
Personnellement, je roule sur
un Specialized Crux (à l’origine un vélo de cyclo-cross) sur lequel je peux
monter deux paires de roues différentes en fonction de la sortie : des
pneus Hutchinson Overide à 35 mm en tubeless pour le gravel et des pneus lisses
en 28 mm pour la route (même si, jusqu’à il n’y a pas longtemps, je roulais sur
des chemins avec ces pneus).
Bien évidemment et comme
presque toujours ici en France, le gravel a été décrié par la plupart des
VTTistes (qui ne le trouvent pas assez technique) et des routiers (qui le
voient comme une sorte de VTT et/ou cyclo-cross déguisé).
De mon côté, le fait
d’emprunter des chemins, me permet de faire du vélo-taf en préservant ma
sécurité. Mais surtout, il devient une alternative très intéressante pour
rouler tranquillement sur des pistes et chemins pour lesquels mon
« beau » vélo de route n’est pas adapté et, au même temps, ils ne
sont pas assez techniques (donc ennuyants) dès qu’on est sur un VTT.
Et de coup, je me trouve à
chercher et explorer tout sorte de tracks et nouvelles routes autour de chez
moi, ce qui me permet de redécouvrir des coins inédits de la Région en
pratiquant mon sport favori d’une façon très décontractée, sans avoir forcement
la tête dans le guidon à l’éternelle recherche de performance (ce qui n’empêche
de continuer à participer à des cyclo-sportives ou randos VTT).
Donc, en conclusion, une
pratique peut être ringarde et sans aucun intérêt, pour certains, mais que pour
moi, constitue une nouvelle source de plaisir à vélo. Il ne me reste qu’à
trouver quelques compagnons et/ou un rassemblement sympa (il y en a pas mal
autour de Paris ou ailleurs en France) pour partager cette nouvelle expérience… Mais ça va y
arriver très rapidement, j’en suis sûr.
Bonne Route
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