Lui c’est Paco « el Largo ». Son surnom vient du fait de sa taille mais ce qui frappe le plus chez lui ce sont ses jambes (on dirait une cigogne sur un vélo ;-). Copains depuis longtemps (plus de 20 ans), je finis toujours par regretter le jour où je l’ai initié à ce sport ;-). Avec lui, les sorties sont toujours avec le couteau entre les dents jusqu’à qu’un des deux fini par craquer… mais on s’amuse bien.
Celui qui se cache derrière son masque, c’est Jordi, un « monstre » que Paco a dû créer pour donner un peu de piquant à ses sorties après mon départ pour la France. Et je peux vous dire que, maintenant, l’élève est presque pire que son maitre…
Iñaki, qui a joint le groupe après mon départ mais qui a un très bon niveau aussi et ne perd non plus une occasion pour semer la bagarre.
Toni, un autre des “anciens” du groupe. Il marche aussi très bien et aime bien la tuerie en vélo. Notre chance: Il doit toujours rentrer à mi parcours pour arriver tôt à la maison.
Départ à rythme tranquille vers le Montgros. Je roule au milieu des « barriguais » (littéralement les « ventres contents », une partie du groupe pour lesquels, depuis quelques années, la sortie en BTT n’est qu’une excuse pour passer la matinée au bar. Ca n’a pas été toujours le cas car parmi eux il y a quelques uns qui ont marché très bien par le passé, même fait de la compétition).
Quand tu es à l’arrière, tu as le temps de faire des photos (j’en aurais plus si ce n’était à cause de mon eternel problème avec les gans) et parler un peu avec les collègues.
Après plusieurs essais, celle-ci est la seule photo que j’ai pu faire à Paco « el Samba » (son surnom vient du fait qu’il est né au Brésil) un des « parrains » des « barriguais » mais avec une habilité dans les montées et descentes techniques inégalable (j’ai beaucoup appris suivant ça roue).
Au pied du Montgros, Jordi, Paco et moi sommes partis vers le Garraf (un Parc Naturel que nous avons entre Sitges et Vilanova. Nous sommes arrivés à travers de « Valles Altos ». En fait, il n’y avait une montée plus difficile que celle-là, sinon mes collègues l’auraient trouvée pour me la montrer… :-(
Jordi en train d’arriver au sommet…
Et Paco, il fait le signe de la victoire malgré qu’il soit rentré derrière moi…
Ne voyez pas un arrière pensé dans mon sourire au coin des lèvres. Jamais je n’aurais osé me moquer de Paco à cause de sa défaite… ;-)
Le fait est qu’à partir d’ici, ils ont décidé d’appliquer le plan B, c'est-à-dire des « trialeras » (des sentiers en montée ou en descente très raides et très techniques, parfois très difficiles à passer sur le vélo) tout au long du parcours pour éviter que je passe en tête… :-(
Bon soyons justes, pour pas avoir de la mauvaise conscience, le niveau technique qu’ils ont choisi d’appliquer aujourd’hui c’était abordable.
Comprenez-vous maintenant pour quoi on s’appelle « Companys » (copains en catalan) ?
Nous étions tellement bien au Parc du Garraf que nous n’avons pas vu passer le temps et nous sommes arrivés en retard pour voir la dernière course vélo de la saison. Et à la sortie de St. Père de Ribes nous avons été rattrapés par la tête de la course.
Celui qui est en tête c’est Victor ITURAT (du groupe Cotesua). Finalement, il a fini deuxième après avoir été en tête pendant presque toute la course ramenant en fauteuil celui qui l’a gagné sur la ligne d’arrivée.
Peu après nous nous sommes séparés jusqu’à le prochain dimanche et je suis allé rejoindre les autres membres du groupe Cotesua qui étaient rassemblés au sommet de la seule montée du circuit.
Il faut souligner que plusieurs membres du groupe Cotesua y ont participé à la course. Les mieux classés : Victor, deuxième, et Alberto, quatrième (il était mort à l’arrivée). Si vous voulez voir quelques photos de la course, cliquez sur le blog de Manolo TUSINU (en espagnol).
Ici sur la ligne d’arrivée avec Alex et une couple (en noir) qui sont venus en vélo de très loin pour voir la course.
Un peu plus tard, Alex, Manolo et moi sommes rentrés à Vilanova à travers des chemins (rythme pépère).
Nous sommes passés face à cette belle maison (au milieu des champs) qui, selon Alex, a été construite par un dentiste (on voit que la torture rapporte gros… ;-) et qui, maintenant, a été reconvertie en gîte.
Conclusion: Sortie de 4h00 (sur le vélo) pour parcourir 56 km avec 875 m de dénivelée positive et une moyenne de 14,2 km/h, pas mal pour une sortie BTT.
Bonne Route.
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