samedi 20 février 2010

LE BON ACHETEUR

Je ne sais pas si j’en ai déjà parlé mais il faut l’avouer, je suis un vrai mordu des magazines vélo (je lis au moins trois par mois). La conséquence (sans vouloir trop m’en vanter), est que j’ai une bonne vision des derniers produits apparus dans le marché, ou peut être, que je «devrais» avoir une bonne vision.

Pour quoi ? Parce que, malheureusement, une bonne partie des articles que nous lisons dans les revues sur les vélos et/ou matos ne dépassent pas le stade d’un simple résumé (ou traduction) des informations contenues dans les catalogues des différentes marques présentées.

Combien de fois avez-vous lu une critique vraiment objective sur un produit essayé ? J’ai du mal à trouver des exemples. Et… pire encore, combien de fois avez vous acheté quelque chose pour le vélo en faisant confiance à ce que vous avez lu dans votre magazine et vous avez été deçus ?

Moi, je forme partie du club des « privilégiés » qui auraient préféré éviter d’acheter ces roues qui ont un défaut caché, ou la tige de selle qui casse systématiquement ou ces patins de frein qui ne freinent pas… croyez moi, ce n’est pas le fruit de mon imagination mais quelques malheureux exemples de mon vécu personnel.

Ce qui est très curieux est que, pour la plus part, les rédacteurs de ces articles sont au courant des défauts, problèmes de qualité ou fiabilité du service après vente des différents produits (quelques fois, à travers des lecteurs…) mais ils n’en parlent presque jamais et, pire encore, ils ne partagent pas avec le commun des mortels (qui, au passage, sont aussi les acheteurs de leurs revues) ces précieuses informations.

Pour quoi ?... Vous permettrez que je ne réponde à ça… ;-)

C’est pour cela que je voudrais partager avec vous mon expérience de lecteur compulsif et acheteur (quelques fois déçu). Les prochains jours je vais démarrer une série d’articles sur le matos et les vélos où je vais essayer de vous dévoiler tout ce que je connais (et parfois les revues ne disent pas) sur les différents produits.

Sans vouloir présumer, au long des dernières années, j’ai appris à lire entre les lignes et, en conséquence, à deviner ce qui n’est pas écrit clairement. Si nous ajoutons à cela, ce qu’on peut lire dans les forums, lettres au directeur et ce dont vous me parlez « on live », je crois que nous aurons une vision beaucoup plus proche du client lambda que celle qui nous transmettent nos magazines « favoris ».

Je suis très conscient que ces articles ne seront qu’une vision subjective des produits en question et, presque toujours, virtuelle car, comme vous, je n’ai aucun privilège et personne m’envoi les produits pour les tester gratuitement.

Attention, il ne s’agit pas, non plus, de critiquer systématiquement les marques mais d’essayer d’extraire les avantages et, aussi les inconvénients des différents composants présentés. De cette façon, ceux qui décideront de les acheter le feront avec un peu plus d’information et qui sait… peut être que, si un jour (au hasard), un responsable de marketing lit ce blog, pourra extraire un peu d’information pour améliorer son produit.

C’est pour cela que, pour enrichir ces opinions, je compte avec VOTRE collaboration.

Actualité oblige, le premier article sera consacré aux pédales automatiques et, parmi eux, les derniers venus : ceux avec des ressorts en carbone (vous verrez, il y a de quoi en parler… ;-)

Pour le compléter, je voudrais que vous m’envoyiez vos opinions (et/ou votre expérience personnelle) avec des pédales des marques Look, Time et Campagnolo principalement. Donc maintenant, à vos claviers…

Bonne Route.

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