mardi 8 juin 2010

LE DELUGE

Et oui, toute la semaine avec une super-prévision météo pour le WE et, samedi, les tempêtes ont décidé de s’avancer de quelques heures pour nous gâcher la sortie :-(

Bon, finalement, ce n’était pas si terrible, au moins, en comparaison à mes collègues espagnols qui ont dû endurer plus de deux heures de pluie torrentielle sur la Paris – Roubaix car, à la différence de nous, ils ne pouvaient pas choisir leur parcours en fonction de la couleur du ciel.

Mais commençons par le début :

Comme prévu, je n’ai pas touché mon vélo pendant la semaine car j’étais en mission à Valladolid (Espagne). Ceci dit, je ne peux pas non plus parler de récupération car j’ai fait tout ce qu’on ne devrait pas faire à une semaine de la première cyclo de la saison :
- Coucher très tard.
- Pas mal de bière en fin journée (sans compter le vin pendant le dîner).
- Manger beaucoup de gras (tapas, lechazo, etc.)

Mais c’est normal, quand on va en groupe, on ne peut pas imposer notre mode de vie (presque monacal) aux autres et encore moins à des français en quête des produits espagnols, mondialement réputés… ;-)

Bon, on n’a pas fait que ça en sortant du boulot, nous avons aussi profité pour connaitre un peu l’ancien capital du royaume de Castilla…

Ici dessus, l’église qu’on trouve à la place Felipe II (style baroque). Impressionnant ce qu’on pouvait faire avec les richesses qu’on a « volé » en Amérique du Sud.

Donc, comme vous pouvez bien l’imaginer, mon seul objectif pour les sorties du WE, c’était de contrôler mon poids (j’ai pris un kilo) et, surtout, éliminer les toxines cumulées pendant toute la semaine.

Samedi, sortie à allure libre (en fonction de mes sensations). Total 43 km à une moyenne de 25,8 km/h sur le circuit Villejust, Janvry, Escargot avec le corps complètement encrassé.

Et dimanche, au regard des prévisions et de la fatigue cumulée, je me suis levé sans aucune motivation. En plus, en ouvrant mes volets j’ai vu qu’il commençait à pleuvoir… Je peux vous dire que j’ai presque retourné au lit (au moins, l’envie était là).

Finalement, j’ai pris mon petit-déj et je suis parti pour tester. Et comme toujours, le temps à tenu juste le temps où nous nous sommes éloignés de la maison et… après la montée de Torfou… le déluge. En cinq minutes (le temps de trouver un abri bus) nous étions complètement trempés.

Et pendant qu’on attendait l’accalmie et au regard de mes sensations je ne pensais qu’à rentrer à la maison…

Mais, apparemment, je n’étais pas seul car Marc a appelé sa femme pour voir si elle voulait venir le chercher… mais ça n’a pas marché… ;-)

Et les autres (Bernard, Thierry2, Patrick et Gaby) essayent de sécher et de manger un petit peu…
Par ailleurs, cette fois j’ai une excuse pour mes photos un peu floues. Mon portable était mouillé et je n’avais rien sur moi pour le sécher :-(

Finalement, dès que la pluie est stoppée, nous avons continué vers la vallée Chevreuse, en essayant d’orienter notre sortie en fonction du ciel.

Petit à petit, la route séchait et, en plus, nous avons eu la chance de ne pas choper une autre averse. En ce qui me concerne, j’ai fait la plus part du parcours protégé à l’arrière, en attendant que les sensations reviennent. A la fin, les « tuyaux » se sont décrassés et j’allais un peu mieux avec un certain manque de punch à cause de la fatigue cumulée.

En conclusion : Parcours de 120 km en 4h06. Une moyenne de 29,4 km/h avec 775 m de dénivelée. Pas mal si on tient compte des conditions météo et que, sur la fin, nous sommes restés (comme toujours) à quatre : Gaby, Marc, Thierry2 et moi.

Bonne Route

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