jeudi 18 novembre 2010

PERIODE PREPARATOIRE 2011

Avec l’ouverture des inscriptions pour l’Etape du Tour et la Quebrantahuesos débute la saison 2011 (au moins pour moi). En effet, l’hasard fait bien les choses, les organisateurs de deux des principaux RDV cyclos (« entre la France et l’Espagne ») se sont mis d’accord pour ouvrir les inscriptions le 16 novembre à midi.

En ce qui me concerne, les devoirs sont faits. Je suis déjà inscrit à l’Etape du Tour 2011 (Issoire – St. Flour) qui aura lieu le 17 juillet (quelques jours après le passage des professionnels). Donc, maintenant, je peux me concentrer sur l’entrainement.

Comme vous le savez très bien, l’année dernière (après vingt ans de cyclisme dans les jambes) j’ai enfin compris qu’avant de se lancer à rouler n’importe comment, il fallait planifier un peu la saison, en fonction de mon niveau et de mes objectifs, bien entendu.

Dans mon cas, il ne s’agit pas d’arriver dans le groupe de tête, loin de là, mais d’avoir un niveau me permettant de profiter pleinement des 208 km de l’Etape (sans trop souffrir). Même si je comprends très bien ceux qui roulent pour avoir un bon classement et les autres qui n’osent pas ou ne veulent pas s’inscrire dans ce type d’épreuves.

Dans l’image ci-dessus, vous avez la première version de mon programme d’entrainement (désolé, il est en « francignol »). Bien évidemment, je devrai l’adapter en fonction des circonstances et, surtout, de mes obligations tout au long de l’année.

Maintenant, c’est l’heure de développer les tissus capillaires autour des muscles, ce qui veut dire, que je vais passer des innombrables heures, au fond de mon garage, sur mon home trainer et à rouler en solitaire tous les weekends.

Pour quoi en solitaire ? Simplement, parce qu’il n’y a personne (au moins dans les groupes que je connais) qui est prête à ralentir un iota. Donc, comme je ne voudrais pas jeter par terre ma planification avant de l’avoir commencée, il faudra que je vous laisse partir. C’est dur, je reconnais, mais c’est le prix à payer pour progresser convenablement…

Et oui, malheureusement, un bon nombre de cyclotouristes ne prennent pas le temps de planifier la saison avec une certaine logique. Quelques uns par inconscience (c’était mon cas jusqu’à l’année dernière… toute la saison à fond la caisse ;-) et d’autres parce que n’ont aucun objectif concret (mis à part le fait de se tester avec ou contre leurs potes ;-)

Bon, il y en a ceux qui appliquent une vraie planification et roulent doucement pendant ce période de l’année, mais ils ont un tel niveau que, pendant qu’ils roulent les doigts dans le nez (avec une fréquence cardiaque entre 60 et 70% du max), tu es, littéralement, en train d’exploser sur ton vélo (dans notre groupe il y en a quelques uns).

Donc, comme je n’ai pas (encore ;-) le niveau de ces monstres du vélo, je vais me faire chier pendant six semaines (jusqu’à Noel) en roulant au rythme d’un escargot asthmatique avec le seul espoir de développer mes capillaires (ce qui devient presque un acte de foi car nous n’avons pas des petites fenêtres sur les mollets pour pouvoir suivre leur progression ;-)

Et cela marche vraiment ? Pour être honnête, moins que je m’attendais, au moins sur les deux premières cyclos de la saison (moi que je me voyais déjà en train de me battre avec Schleck et Contador ;-). Cépendant, il faut avouer que sur l’Etape du Tour et, surtout, ces derniers mois, j’ai des très bonnes sensations, donc on verra dès que j’aurai fini de décortiquer mon carnet d’entrainement (désolé, déformation professionnelle ;-)

Et pendant que je cumule les km et je développe mes capillaires, je vais me dédier à la contemplation du paysage, la prise des photos et ramasser les escargots qui, profitant de ma vitesse hypersonique, essayeront de grimper les rayons des roues… ;-)

Bonne Route

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