mercredi 23 février 2011

UNE SEMAINE DE PLUS

Comme vous pouvez l’imaginer (si ce n’est que par le temps que j’ai mis à écrire cette chronique) ces dernières jours je suis un peu occupé.

Déjà, la semaine dernière, je n’ai pas eu beaucoup du temps pour entrainer car je suis parti en Turquie (à cause de boulot). En conséquence, ma préparation s’est limitée à une séance de récupération active (le lundi) et une autre de musculation au gymnase de l’hôtel une fois j’ai réussi à le trouver (après plus d’une heure perdu dans la nature).

Je ne sais pas si je l’ai déjà raconté mais pour aller à Bursa (une « petite » ville de presque deux millions d’habitants) je dois prendre l’avion jusqu’à Istanbul, un ferry (normalement) jusqu’à Yalova et puis 80 km de route (désormais en très bon état) jusqu’a Bursa. En fait, on part de la maison à 05h30 et on n’arrive jamais avant 18h30 heure locale (19h30 en France).

Et tout ça sans tenir compte des aléas du voyage : comme l’annulation du bateau à cause de la mauvaise météo qui oblige à faire le tour du Bosphore (sans GPS ni carte ;-) ou, comme cette fois, où je me suis perdu en cherchant ce super-hôtel, avec gymnase, dont on m’avait parlé (malgré les trois tonnes de Google maps que j’avais imprimé).

Je peux vous assurer que quand on se trouve, en pleine nuit, seul, perdu, sans parler un seul mot de turc et sans avoir la moindre idée de ta localisation sauf que tu es en train de t’éloigner de Bursa sur un route où il n’y a pas moyen de faire demi-tour… tu te sens très, très, très petit.

Bon, finalement, j’ai réussi à faire demi-tour sur ce qui, dans quelques mois, deviendra une rocade (incluant un pont sur l’autoroute) mais que les gens du pays s’en servent comme si elle était déjà finie depuis longtemps (l’issue, le pont et l’accès de l’autre côté ne sont même pas goudronnés). A Bursa, j’ai pris la bonne sortie (pur hasard) et une fois dans la ville et après avoir demandé à trois personnes (dont un policier) j’ai réussi à arriver à mon hôtel… complètement épuisé.

Comme vous comprendrez, après un tel effort, c’était hors de question de ne pas aller au gymnase… c’était devenu une question d’honneur… ;-)
Photo des bains thermales (très réputés ici) mais que je n’ai pas eu l’occasion de tester… encore.

Jeudi, retour à la maison (encore une arrivée assez tardive : 23h00) à cause, entre d’autres, du chauffeur de taxi : le seul dans la planète (peut être dans la galaxie) qui respectait strictement les limitations de vitesse. Et une fois à la maison, recevoir (sur les rotules) mes parents qui sont venus passer quelques jours et qui étaient arrivés le soir même.

Ceci dit, ça ne m’a pas empêché de sortir dimanche matin avec le groupe Babou. Bon, plutôt avec Marc, car quand nous avions parcouru à peine 30 km nous sommes restés tout seuls. Et, en plus, Marc n’avait pas une bonne journée (à cause d’un déménagement le samedi) donc j’ai dû assurer la tête pendant toute la sortie.

En conclusion : 3h24 de vélo pour parcourir 89,2 km avec 675 m de dénivelée à une vitesse moyenne de 26,3 km/h (plutôt MA moyenne) et fréquence cardiaque de 139 pulsations.

En ce qui concerne le poids : stable, ce qui est déjà un exploit car mes parents ont ramené à la maison tous ces bons produits espagnols que tout bon sportif n’a pas le droit de manger… juste de quoi nous nourrir pendant un mois ;-)

Bonne Route

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