mercredi 4 mai 2011

VELOSTAR : 1ère Cyclo de la saison

Après des mois d’entrainement développant les capillaires, des muscles dans les coins les plus insoupçonnés et de parcourir 500 km sans bouger de mon garage, ce dimanche j’ai pu constater, sur le terrain, les résultats d’autant sacrifice.

La semaine précédente je l’ai consacré au repos (aucune sortie vélo) à l’exception de samedi où j’avais RDV avec J. Claude qui était aussi inscrit à l’épreuve. Nous avons fait un petit tour de 50 km (Villejust, Janvry, Rond point de Briis et retour par l’Escargot). L’objectif étant d’activer les muscles et, au passage, me tester sur l’Escargot.

Résultat : Record battu à l’Escargot que j’ai monté à 21,1 km/h et 164 pulsations en moyenne. Une grande injection de moral… ;-)

Et le dimanche, RDV à Babou à 07h30 pour aller au Stade de Bondoufle. La sortie était prévue à 08h30 mais il fallait prendre les dossards. Il faut signaler que l’organisation fut presque parfaite tout au long de l’épreuve. Environ 800 cyclos au RDV dont 396 classés sur le circuit de 160 km et presque autant pour le court (de 90 km).

Mon objectif c’était de me tester en roulant à fond dès le début, quelque chose qu’avant c’était mon quotidien mais depuis quelque temps, j’ai plutôt tendance à rouler cool pour développer les capillaires donc, je deviens un peu « diesel ».

Et je peux vous assurer que j’ai eu pour mon argent : Sortie à fond (je ne me suis même pas aperçu du secteur neutralisé car on roulait déjà entre 45 et 50 km/h). Quelques données pour illustrer le rythme de fous : Dans mon groupe, pendant la première heure de course, la moyenne était de 37,5 km/h (ma fréquence cardiaque moyenne : 158 p). Pendant la deuxième heure, la moyenne est descendue à 37,1 km/h (et moi, je suis monté à 160 p). Et nous sommes arrivés au ravito (situé à 91 km) avec une moyenne de 34,2 km/h. Et pour finir, dans l’ensemble de la course, j’ai passé presque une heure au-dessus de mon seuil.

Mais le mieux est que j’ai eu encore le temps pour apprendre… En effet, dans le groupe où je roulais il y avait un couple, (un garçon et une fille). Elle avait, à peu près, le même niveau que moi mais, surement, c’était une de ses premières participations à une cyclo car lui l’expliquait ce qu’elle devait faire en tout moment : remonter dans le groupe avant une côte pour ne pas être lâchée, comment se positionner pour s’abriter, comment remonter profitant les moments d’accalmie pour ne pas se fatiguer, etc.

Et moi, j’ai laissé l’oreille trainer pour suivre les instructions comme s’il s’adressait à moi. Je peux vous dire que j’appris pas mal de stratégie… ;-)

Malheureusement pour moi, ils ne se sont pas arrêtés au ravito (presque aucun de mon groupe, d’ailleurs) donc nous avons perdu le « train ». Dommage, car je me trouvais très commode et je crois que j’aurais pu finir avec eux… Autrement, je ne comprends pas comment on peut rouler pendant 160 km avec seulement deux gourdes !

A la sortie du ravito, nous (Jean Claude et moi) avons roulé seuls pendant quelques km, jusqu’à que nous avons été rattrapés par un groupe. Le problème est que j’ai passé quelques relais et, dans la première côte, j’ai été lâché et je suis resté tout seul…

J’avais encore dans le point de mire mon ancien groupe quand j’ai été rattrapé par quatre cyclos mais seulement trois rentraient dans les relais (je n’en pouvais plus) donc on ne gagnait pas de terrain. Bon, finalement, dès que je me suis un peu récupéré, j’ai décidé de rentrer aussi aux relais, en sachant que si on les rattrapait, ça serait très près de la côte la plus dure de la journée (celle de Torfou) et que je ne pourrais pas suivre.

En effet, on est rentré dans le groupe au même pied de la côte mais je suis resté derrière avec le « cinquième élément » que, comme moi, était assez fatigué. Heureusement, au bout de cinq kilomètres, nous avons été absorbés par un groupe avec lequel j’ai réussi à finir la course, malgré quelques amorces de crampes dès que je poussais un peu fort.


Et en arrivant au stade… qui je vois ? Philippe !!! (un ex-Babou).
Nous sommes rentrés ensemble dans le stade et il m’a raconté qu’il a roulé pendant pas mal de temps avec le groupe de tête (à côté d’Yann Offredo). Leur moyenne pendant la première heure était de 43 km/h…En conclusion : 160 km avec 1055 m de dénivelé réalisés en 4h45 (temps officiel) donc une moyenne de 33,4 km/h (mon record perso). Un rythme inimaginable, deux ans arrière. Pour la petite histoire, en 2008 j’ai participé à la Bernand Thevenet (avec un début de course très semblable à la Velostar) et j’ai été largué deux km après le secteur neutralisé, j’ai réalisé presque toute l’épreuve en solitaire pour finir dans les vingt derniers.

Cette année, sur la Velostar, j’ai fini 250 sur 396 avec seulement 42 minutes de plus que celui qui l’a gagnée. J. Claude 230 avec six minutes d’avance (7ème dans sa catégorie) et, pour l’anecdote, le groupe avec la fille (2ème dans sa catégorie) onze minutes avant moi. Et parmi ceux que j’ai repérés : Claude FLY, 113ème en 4h et 26 min.

Mais, mis appart le classement officiel, une super-journée de cyclisme, sur des routes bien connues (mais pas toutes), à bon rythme, super-ambiance et, en plus, avec des cours particuliers.


Et pour illustrer ça, regardez l’ambiance à la ligne d’arrivée… ;-)
NOTA : Je n’ai pris des photos pendant la course car à ce rythme, je ne voulais pas provoquer un accident ;-)

Bonne Route

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