Aujourd’hui,
jour de VTT. Sortie courte, que 24 km mais avec 520 m de dénivelée (dont 460 en
11,5 km). J’ai juste monté jusqu’au Pic de l’Aigle en passant par les
« Balcons » et retour à Vilanova.
On dit
que le vélo de route est le plus « vrai » ou « authentique ».
Sans doute parce qu’il nous fait remémorer nos idoles et leurs grandes gestes dans
des scénarios mythiques. Peut-être qu’ils ont raison mais, moi, j’ai commencé le
vélo à travers du VTT et c’est, de loin, celui qui m’apporte les plus fortes
sensations.
En effet,
lors d’une sortie en vélo de route j’ai la sensation que ma tête se vide petit
à petit des préoccupations de la vie quotidienne. Le stress est replacé, progressivement,
par une sensation de plaisir produit, sans doute, par les endorphines. Ce n’est
pas rare, non plus, qu’en réfléchissant à nos problèmes, sur le vélo, on trouve
des points de vue et, parfois, des solutions. On dirait que les neurones arrivent
à mieux travailler sous les effets de l’effort.
Par
contre, sur le VTT (et surtout ici au Garraf où le terrain est très technique)
mon attention est complètement focalisée pour ne pas poser pied par terre (dans le
mieux des cas) ou, tout simplement, pour ne pas tomber ;-)
Dès les
premiers coups de pédale, la tête est concentrée à trouver la bonne trajectoire
(aussi bien en montée qu’en descente) pour éviter les pièges du parcours (des cailloux,
des trous, etc.). On essaye d’anticiper notre chemin au même temps qu’on se
bagarre avec le guidon pour éviter que la roue avant aille toute droite sur l’obstacle
qu’on veut éviter. Il faut gérer aussi la position sur le vélo pour arriver à
surmonter des pentes extrêmes : assis sur l’avant de la selle avec le
corps sur le guidon pour ne pas perdre de la traction en montée ou avec les fèces
sur la roue arrière pour ne pas basculer en descente.
Autrement
dit, dès le début, nos neurones sont prises par l’action et oublient, complétement,
les problèmes du quotidien (et… il vaut mieux ;-)
après en avoir surmonté des pentes extrêmes sur
un terrain assez difficile et on lève la tête du guidon, la beauté environnementale
rentre, sans prévenir, jusqu’au dernier coin de notre cerveau… A FOND en
saturant les neurones déjà prédisposées par les endorphines. Le « shock »
est indescriptible…
Et c’est
la même chose après une descente technique où jusqu’à la dernière cellule de
notre corps est concentrée sur la trajectoire et le contrôle du vélo. Quand on
arrive à la fin, la montée d’adrénaline cumulée pendant la descente, te laisse
presque KO d’euphorie.
C’est
pour cela, que même si ces derniers années je me suis beaucoup focalisé sur le
vélo de route, des sensations comme celles que j’ai retrouvé dimanche ou
aujourd’hui sur mon VTT sont très difficiles d’égaler. Des émotions qui me
feront, toujours, de revenir sur les « grosses roues ».
Bon, c’est
mon dernier post avant les Fêtes, laissez-moi donc, vous souhaiter un TRES
JOYEUX NOEL.
Bonne Route
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