jeudi 5 avril 2012

VELO, MENSONGES et UN PEU D’ALLERGIE

Encore une semaine très intensive profitant du beau temps ici en France. Je ne m’en souviens même pas des dernières pluies. En principe, ça c’est une bonne nouvelle pour nous les cyclos, même si l’absence de précipitations, oblige à rouler dans une atmosphère fortement contaminée par des particules de Nox et du pollen, un cocktail « explosif » pour nous les allergiques.

C’est vrai, que même si je craignais le pire, finalement, ça n’a pas été si pénible que prévu. Surement grâce à la médication qui a pu limiter les effets à quelques éternuements, le nez coulant, les yeux en pleur et quelques légères difficultés respiratoires par ci et par là. Par contre, j’étais toute la journée mi-endormi à cause de la fatigue et les effets collatéraux des médicaments… ;-)

Bon, si on revient au vélo, ma semaine commençait avec une journée de repos suivie d’un aller-retour (le mardi) au boulot. Très cool le matin et dans l’après midi, profitant du changement à l’horaire d’été, je décidais de faire une séance de musculation des jambes sur le vélo en allongeant le parcours : Chateaufort, la Madelaine (la monter avec le grand plateau c’est quelque chose), Boulay les Troux et l’Escargot.

Mercredi, je suis venu travailler en voiture mais avec le vélo dans le coffre. En effet, c’était la première sortie de la saison avec le club (ESR). On était trois (Lionel, Seb et moi) car Steeves est resté au boulot à cause d’une réunion tardive.


Comme vous pouvez le constater, tous en tenue du club, car notre honorable président (qui n’était pas là) nous l’avait fortement « conseillé »… ;-)


On a fait une route d’environ 53 km (Buc, Saclay, Vacherese, Les Molières, Chevreuse, Dampierre et les 17 Tournantes) à une vitesse moyenne de 28 km/h malgré avoir le vent de face tout au long du parcours… ou presque.

Ce jour là, j’ai pu constater (encore une fois) le dicton qui dit que tous les cyclistes sont des gros « imposteurs ». C’est ça ou que je suis un cyclo très, très, très moyen… car avec 3000 km dans les pattes (et 3 kg en moins que l’année dernière) j’ai été incapable de lâcher ni Seb (qui disait que c’était sa première sortie de la saison) ni Lionel (qui disait pas être en forme et avec un surpoids pas négligeable)… Les deux collés à ma roue. Encore, Seb lâchait un peu sur les côtes mais Lionel (bien que je montais presque à fond) ne cédait rien… Cherchez l’erreur !

Après mes « mésaventures » avec le club, j’ai fini la semaine avec deux allées-retours au boulot. Jeudi avec des sensations vraiment pénibles, sans doute un mélange entre la fatigue de la séance de mercredi et l’allergie.

Donc j’ai profité pour prendre quelques photos du paysage…



Comment ne pas être accro avec des telles vues…

Incroyablement, le vendredi matin les bonnes sensations étaient de retour donc j’ai profité pour réaliser une séance de force / résistance. Et pour l’après-midi j’avais réfléchi à allonger un peu pour rentrer tranquillement à la maison mais en sortant du Technocentre j’ai casé (à nouveau) un rayon de la roue AR donc tout droit à la maison à rythme d’escargot… car la roue touchait dans les tirants (donc, au passage, un pneumatique bon pour la casse…).

C’est de cette manière que j’ai fini le mois de mars, car samedi je l’ai consacré à bichonner le vélo de Thierry : changement de gaine, câbles, boitier de pédalier et, au passage, nouveau cintre (celui de mon Trek qui est beaucoup plus adapté à son gabarit).

Et dimanche, la traditionnelle sortie avec le groupe Babou. Cette fois, malgré le vent du NE, nous sommes allés vers la vallée Chevreuse. Nous étions cinq : Marc, Jean Claude, Gérard, Patrice et moi.

En arrivant à Chevreuse, et profitant qu’ils ne connaissent pas très bien la zone je les ai fait monter la Madelaine (985 m avec un pourcentage moyen du 15% mais avec quelques passages à presque 20% ;-)


 et, juste après, Jean Claude nous a montré une nouvelle route pour aller jusqu’à Auffargis.



Nous avons fini avec ~102 km et, environ, 750 m de dénivelée à une moyenne de ~27,5 km/h. Je ne suis pas sûr, car au pied de l’Escargot, en essayant de mettre mon chrono en route, j’ai éteint mon Garmin et, dans le feu de l’action, je ne me suis pas aperçu que quelques 7 ou 8 km plus tard. Vous pouvez imaginer mon état au sommet de l’Escargot… ;-)

En conclusion, un mois de mars très studieux : 1370 km au compteur, autrement dit, presque 52 heures de vélo. Et oui… avec les aller-retour au boulot ça monte vite… ;-)

Désormais, il ne me reste que cette semaine pour m’entrainer avant partir (la semaine prochaine) en Turquie et, tout de suite après, de vacances (pour deux semaines) en Espagne où, peut être, je participerai à ma première cyclo de la saison. Je vous tiendrai au courant…

Bonne Route

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