Avec les sorties de mardi et mercredi j’ai fini mon « stage » de deux semaines d’entrainement ici en Espagne (un peu plus de 800 km et 32 heures de vélo). En effet, aujourd’hui j’ai pris mon BTT pour aller jusqu’à Cubelles avec un double objectif : Nettoyer les toxines des jambes et, au passage, laver le vélo (pas plus de 45 min mais assez pour clôturer ;-)
La sortie de mardi, très courte, en prévision de la journée de mercredi, pour entrainer le rythme sans trop dépenser. Je suis allé vers St. Pere de Ribes, les Colines (en petit col d’environ 4 km en deux parties), St. Père Molanta et retour par la route de Vilafranca (en travaux) : 44,6 km avec 395 m de dénivelé à une moyenne de 27,2 km/h.
Le seul problème, j’ai eu du mal pour réveiller les jambes car je suis sorti très relax après un bon petit-déj en famille.
Et je ne me suis pas débloqué jusqu’à la montée des Colinas…
La sortie de mardi, très courte, en prévision de la journée de mercredi, pour entrainer le rythme sans trop dépenser. Je suis allé vers St. Pere de Ribes, les Colines (en petit col d’environ 4 km en deux parties), St. Père Molanta et retour par la route de Vilafranca (en travaux) : 44,6 km avec 395 m de dénivelé à une moyenne de 27,2 km/h.
Le seul problème, j’ai eu du mal pour réveiller les jambes car je suis sorti très relax après un bon petit-déj en famille.
Et je ne me suis pas débloqué jusqu’à la montée des Colinas…
Mais… malgré le rythme j’ai encore eu le temps pour admirer le paysage et les fermes qu’on peut retrouver sur le parcours. Celle-ci à St. Pere Molanta.
Par contre, le mercredi, c’était une sortie marathon en simulant le rythme de la Marmotte (en sous du seuil anaérobique). Mais même si j’avais voulu, mon cœur ne montait pas plus haut en pulsations. J’avais des bonnes sensations mais le « turbo » ne s’enclenchait pas…
La raison : Mardi nous étions en visite touristique à Barcelone et nous avons profité pour déjeuner et diner chez mes parents. Grave « erreur » car malgré un kilo et demi en trop (que, maintenant, il va falloir éliminer) j’avais mes réserves de glycogène à zéro. Heureusement que ma mère ne s’occupe pas de la cuisine pour une équipe cycliste car même s’ils mangeraient très bien, les résultats ne seraient pas bons de tout… ;-)
Malgré tout, j’ai fait la montée des Ventosas dans le même temps que l’année dernière, amélioré ma moyenne (26,0 km/h) et fini un peu mieux. Pas mal si on considère que c’était un parcours de 150 km avec presque 2000 m de dénivelé.
Pas beaucoup de photos néanmoins… une du pont romain à Pont d’Armentera que, je suis sûr, mes copains ,qui passent ici à plus de 30 km/h, n’ont jamais vu… ;-)
Et l’autre à Esblada où il ne reste qu’un km de montée (sans tenir compte de La Llacuna et Font Rubi).
Ci-dessous la courbe des pulsations qui pourrait être un modèle de ce qu’il faut faire pour bien gérer la Marmotte ou une autre cyclo similaire (chacun devra l’adapter à son âge et/ou niveau). Mon seuil anaérobique est à 166 pulsations et comme vous pouvez le voir :
- 80% du temps j’étais en sous d’au moins 10 pulsations.
- 20% à moins de 10 pulsations.
- Et… JAMAIS au-dessus.
Juste une réflexion supplémentaire, mardi dernier j’ai monté les Ventosas (un col de 8 km au 5%) à fond et je n’ai gagné que 2 minutes par rapport à ce mercredi. Mais… combien j’aurais pu perdre si j’avais monté à fond et, (comme conséquence), j’avais eu une fringale à la Llacuna ?
Bon, rien de plus, si ce n’est que vous prévenir que dimanche prochain je ne serai pas avec vous car je pars en voyage pour le boulot. J’essayerai de sortir samedi car je rentre le vendredi.
Donc on se voit le dimanche 09 mai et… attention, je serai en pleine forme et reposé… ;-)
Bonne Route
Beaucoup de monde au RDV mais comme les « barriguais » voulaient aller directement au resto pour prendre le petit-déj, nous (Antonio, Jordi, Paco, el Presi, Ramón, Toni et moi) sommes partis vers St. Père de Ribes pour parcourir une très belle portion de la rando de la semaine dernière. Un sentier technique, mais pas trop pour mon niveau. J’espère que les Companys vont bien le mémoriser car c’était superb… ;-)




Nous sommes rentrés par Pontons, puis la Munia et, finalement Castellet et la route de la presse jusqu’à Vilanova. Au total : 3h25 de vélo pour parcourir environ 95 km avec 1085 m de dénivelé et 27,8 km/h de moyenne.

Quelques photos pendant que j’attendais…
Le vendredi, c’était mon jour de repos… bon, au moins en ce qui concerne au vélo car nous avons passé la journée à Tarragona (l’ancienne Tarraco, à l’époque de l’Empire Roman).
Bon, j’ai dû refuser amiablement une proposition d’Angel pour faire une sortie « cool » d’environ 100 km à une vitesse moyenne de 30 km/h (avec le dénivelé qu’on a ici). Comme vous pouvez le voir ces gens sont d’une autre planète. Pour moi une telle distance, avec cette moyenne (ici en Espagne) pourrait devenir LA sortie de l’année ;-)
Idéale pour encaisser le vélo pendant qu’on répare ;-)
Sortie vers 08h15 après que Toni et « Paquete » ont pris leur café.
Tous ensemble jusqu’à Casa Alta (bon, comme vous pouvez le constater sur les photos prises au Pla de las Palmeras, chacun à son rythme). Après, Toni est rentré, trois autres sont partis vers le restaurant pour prendre le petit déjeuner et Antonio, Paco et moi-même avons allongé l’excursion jusqu’à 11h00. 

Conclusion : Sortie de 2h34 pour parcourir environ 37 km avec 585 m de dénivelée à une vitesse moyenne de 14,9 km/h. Pulsations très basses car, à l’exception de quelques passages techniques où il faut tout donner, le rythme n’était pas très haut (une fois ne fait pas coutume ;-).
Les sensations très bonnes, beaucoup de force dans les jambes. Je n’ai même pas mis le petit plateau (ce qui est un espoir dans ce type de terrain). Mais je manque de rendement car je n’ai plus l’habitude du VTT.
Environ 37 cyclos nous sommes donnés RDV à 08h00 de la matinée. Et ce n’est qu’une parmi une multitude de concentrations, randonnées, cyclosportives, etc. qui ont eu lieu tout au long de ce WE.
Pour commencer, et après seulement huit km du point de départ, j’ai crevé (une belle façon de commencer les vacances). Tout l’hiver sur des routes dans un état épouvantable et je viens crever ici sur un billard :-( 
Après direction vers Vilarodona où nous avons pris le petit déjeuner…
Et oui, voilà le premier secret pour lequel les espagnols marchent si bien… on mange comme des hommes à table et avec des vrais couverts… ;-)
On a repris vers le col de la Torreta et… heureusement, cette fois je n’ai pas eu mon usuelle fringale à cause de la digestion (comme je ne suis pas habitué tout le sang passe à l’estomac et il n’en reste rien pour les jambes). Encore une fois je suis arrivé dans le deuxième groupe (les autres, il ne faut pas l’oublier, ce sont des pros).
Ici à côte de St Creus (village reputé par son monastère) on l'aperçoit sur la droite de la photo.
Mais le moment le plus difficile de la journée a été (comme toujours) sur la descente de la Llacuna. Le rythme était infernal de telle façon que ma fréquence cardiaque était supérieure à celle que j’avais sur la montée !!!
Ce n’est pas belle la vie…
Florian et moi avons travaillé ensemble pendant plus de trois années et demie pour lancer le nouveau Master. C’est lui qui m’a convaincu pour participer aux premières cyclos. Nous avons participé ensemble à la Time Megève (trois fois) et, l’année dernière, à la Marmotte en plus de partager quelques entrainements à Metz pendant nos déplacements en Usine.
Mon q…, son sourire sur la photo s’est vite effacé car je l’ai massacré… pulvérisé… je l’ai laissé dans un état épouvantable. Scotché à la route sur chaque côte (après lui faire souffrir pendant ¾ de la montée) ou en lançant une attaque fulminante au pied… :-))))
Sur le graphique vous pouvez voir qu’aujourd’hui la fréquence cardiaque était de 148 pulsations (la plus haute de la saison). Et malgré la fatigue, j’ai réussi à voir Paris-Roubaix après une « courte » sieste sur le canapé. Je me suis réveillé juste avant l’attaque de Cancellara… ;-)